Valoriser le métier d’ouvrier forestier
Le premier mai est la journée internationale des travailleurs, une date idéale pour tenir le Sommet sur la valorisation du métier d'ouvrier forestier. Sous le thème : agir pour une meilleure rétention de main-d’œuvre et un recrutement efficace, près de 170 partenaires en aménagement forestier et ouvriers forestiers ont participé à cet événement qui avait lieu à Rimouski.
La journée a débuté par une belle annonce de la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Mme Maïté Blanchette Vézina, soit l’ajout d’une somme de 5 M$ pour bonifier dès cette année l'aide financière accordée aux propriétaires forestiers dans le cadre du Programme d'aide à la mise en valeur des forêts privées (PAMVFP). Une annonce qui tombe bien alors que s’amorce la nouvelle saison! En contexte de forte inflation, pas de doute que cet argent neuf est le bienvenu et sera utilisé à bon escient par les acteurs de la forêt privée de manière à maintenir au niveau des dernières années leurs opérations, notamment, en matière de sylviculture et de récolte forestière.
À la suite de cette annonce, plusieurs conférenciers m’ont aidé à bien comprendre les défis et l’avenir du travail sylvicole dans la région du Bas-Saint-Laurent. Notre secteur doit être attractif et compétitif afin de permettre le recrutement et la rétention de travailleurs qui contribuent au développement économique des régions du Québec.
Comme vous avez pu le lire en Une du présent journal, la région s’est concertée afin de mettre en œuvre un projet visant à améliorer les conditions de travail des ouvriers forestiers : les reboiseurs, abatteurs et débroussailleurs. Je suis très fier que les groupements forestiers aient levé la main pour réaliser ce projet en 2020, 2021, 2022 et 2023. Plusieurs formules ont été testées et les résultats sont très intéressants. De manière générale, les résultats démontrent un taux de satisfaction très élevé des ouvriers forestiers envers de nouveaux modes de rémunération. Ils apprécient le sentiment de sécurité que procure la rémunération de base dans les terrains difficiles et l’amélioration de leur qualité de vie au travail grâce à de nouveaux avantages sociaux.
Il est intéressant de constater que les modes proposés motivent et encouragent les ouvriers sylvicoles recrues, expérimentés et vétérans à se dépasser et à allonger la saison de travail, en plus de favoriser une plus grande polyvalence grâce à des formations et à une formule de compagnonnage. J’invite les autres régions du Québec et les organisations provinciales à prendre connaissance des documents mis en ligne par le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent.
Lors du mot de clôture, j’ai apprécié que les directeurs généraux des groupements forestiers Québec s’engagent à soutenir les travailleurs de manière à éviter des baisses salariales significatives advenant le cas où, par exemple, les taux offerts pour la réalisation des travaux sylvicoles non-commerciaux comme le reboisement et le dégagement soient moins avantageux que ce qui était anticipé. Je me suis aussi engagé à faire la promotion du projet à l’échelle de la province et à convenir des suites à donner pour favoriser ce type d’initiative au Québec.
On peut parler d'un soutien
En parallèle, comme dans tous les secteurs d’activité, la main-d’œuvre se fait rare et plusieurs employeurs québécois font le choix de recruter de la main-d'œuvre à l'étranger. Je tiens à préciser que plusieurs entreprises sylvicoles, dont les groupements forestiers, ont retenu cette solution et l’utiliseront encore davantage dans les prochaines années. Dans le fond, le projet du Bas-Saint-Laurent présente des solutions qui sont applicables pour tous les travailleurs sylvicoles. Que les travailleurs proviennent du Québec ou de l’étranger, il est important de se préoccuper des conditions des travailleurs afin de s’assurer que ceux-ci puissent contribuer au développement économique des régions du Québec et qu’ils s’intègrent bien à nos communautés rurales.
Cette journée a été enrichissante et constructive. Concrètement, il y a des solutions sur la table pour agir pour une meilleure rétention de main-d’œuvre et un recrutement efficace l’échelle du Québec. Si on se fie aux projections démographiques, je crois que c’est un moment on ne peut plus pertinent pour agir.
La journée a débuté par une belle annonce de la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Mme Maïté Blanchette Vézina, soit l’ajout d’une somme de 5 M$ pour bonifier dès cette année l'aide financière accordée aux propriétaires forestiers dans le cadre du Programme d'aide à la mise en valeur des forêts privées (PAMVFP). Une annonce qui tombe bien alors que s’amorce la nouvelle saison! En contexte de forte inflation, pas de doute que cet argent neuf est le bienvenu et sera utilisé à bon escient par les acteurs de la forêt privée de manière à maintenir au niveau des dernières années leurs opérations, notamment, en matière de sylviculture et de récolte forestière.
À la suite de cette annonce, plusieurs conférenciers m’ont aidé à bien comprendre les défis et l’avenir du travail sylvicole dans la région du Bas-Saint-Laurent. Notre secteur doit être attractif et compétitif afin de permettre le recrutement et la rétention de travailleurs qui contribuent au développement économique des régions du Québec.
Comme vous avez pu le lire en Une du présent journal, la région s’est concertée afin de mettre en œuvre un projet visant à améliorer les conditions de travail des ouvriers forestiers : les reboiseurs, abatteurs et débroussailleurs. Je suis très fier que les groupements forestiers aient levé la main pour réaliser ce projet en 2020, 2021, 2022 et 2023. Plusieurs formules ont été testées et les résultats sont très intéressants. De manière générale, les résultats démontrent un taux de satisfaction très élevé des ouvriers forestiers envers de nouveaux modes de rémunération. Ils apprécient le sentiment de sécurité que procure la rémunération de base dans les terrains difficiles et l’amélioration de leur qualité de vie au travail grâce à de nouveaux avantages sociaux.
Il est intéressant de constater que les modes proposés motivent et encouragent les ouvriers sylvicoles recrues, expérimentés et vétérans à se dépasser et à allonger la saison de travail, en plus de favoriser une plus grande polyvalence grâce à des formations et à une formule de compagnonnage. J’invite les autres régions du Québec et les organisations provinciales à prendre connaissance des documents mis en ligne par le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent.
Lors du mot de clôture, j’ai apprécié que les directeurs généraux des groupements forestiers Québec s’engagent à soutenir les travailleurs de manière à éviter des baisses salariales significatives advenant le cas où, par exemple, les taux offerts pour la réalisation des travaux sylvicoles non-commerciaux comme le reboisement et le dégagement soient moins avantageux que ce qui était anticipé. Je me suis aussi engagé à faire la promotion du projet à l’échelle de la province et à convenir des suites à donner pour favoriser ce type d’initiative au Québec.
On peut parler d'un soutien
En parallèle, comme dans tous les secteurs d’activité, la main-d’œuvre se fait rare et plusieurs employeurs québécois font le choix de recruter de la main-d'œuvre à l'étranger. Je tiens à préciser que plusieurs entreprises sylvicoles, dont les groupements forestiers, ont retenu cette solution et l’utiliseront encore davantage dans les prochaines années. Dans le fond, le projet du Bas-Saint-Laurent présente des solutions qui sont applicables pour tous les travailleurs sylvicoles. Que les travailleurs proviennent du Québec ou de l’étranger, il est important de se préoccuper des conditions des travailleurs afin de s’assurer que ceux-ci puissent contribuer au développement économique des régions du Québec et qu’ils s’intègrent bien à nos communautés rurales.
Cette journée a été enrichissante et constructive. Concrètement, il y a des solutions sur la table pour agir pour une meilleure rétention de main-d’œuvre et un recrutement efficace l’échelle du Québec. Si on se fie aux projections démographiques, je crois que c’est un moment on ne peut plus pertinent pour agir.
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