Une voix forte pour les entrepreneurs forestiers!
Acteurs très importants de l’approvisionnement en bois partout sur le territoire, les entrepreneurs forestiers ne pouvaient jusqu’à tout récemment compter sur aucune organisation pour les représenter et les faire entendre. Une situation pour le moins fâcheuse à laquelle ont remédié une douzaine d’entre eux en se regroupant pour créer l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF)!
Dany Rousseau
«On ne part pas en guerre contre les donneurs d’ouvrage : on veut être de véritables partenaires d’affaires. On veut être consultés et reconnus comme tels», explique au bout du fil le président de la nouvelle association, ÉTIENNE BOUCHER, aussi propriétaire de l’entreprise Les sapins verts.
Ces dernières années, celui-ci fait valoir que la situation des entrepreneurs forestiers était en voie de devenir de plus en plus intenable. « On a des coûts fixes qui n’arrêtent pas d’augmenter pour les machineries et autres. De même, avec la rareté de la main-d’œuvre, les opérateurs sont de plus en plus en demande, ce qui pousse les salaires à la hausse. Pendant ce temps, on a des prix pour le mètre cube de bois qui ne suivent pas du tout le même rythme. Dans ce contexte, on s’est dit que ça ne pouvait plus continuer comme ça, qu’il fallait se regrouper!».
M. Boucher évoque aussi les besoins en formation de main-d’œuvre. «Si je reste tout seul dans mon coin à dire que j’ai besoin d’un opérateur et que j’arrive pas à en trouver, il se peut qu’il ne se passe pas grand-chose. En se mettant ensemble pour affirmer qu’on est plusieurs à avoir les mêmes besoins, on risque d’avoir une plus grande influence et qui sait, réussir à faire pression pour que se développent des programmes de formation correspondant à nos besoins», ajoute-t-il.
Après l’annonce officielle du lancement de l’association effectuée au début du mois de novembre, une campagne de recrutement s’est mise en branle. Les entrepreneurs forestiers intéressés à se joindre à l’organisation peuvent trouver plus d’information à ce sujet sur la nouvelle page Facebook de l’AQEF. Un site Internet doit également être mis en ligne prochainement. «J’invite les gens à se joindre à nous. Plus on sera nombreux et plus on sera crédibles et en mesure d’améliorer nos conditions à tous!», lance M. Boucher qui souligne que la réponse obtenue jusqu’à maintenant est très bonne. Notons que l’organisme à but non lucratif vise à aller chercher l’adhésion des entreprises spécialisées en récolte, mais aussi manutention, en voirie, et en aménagement forestier de partout au Québec.
Certains se rappelleront sans doute la défunte Association québécoise des entrepreneurs en travaux d’aménagement forestier (AQETAF) qui a cessé ses activités en 2016. À ce qu’il paraît, des problèmes de représentations régionales auraient nui à l’organisation à l’époque.
La nouvelle AQEF entend éviter cet écueil et c’est pour cette raison que des comités régionaux seront créés. De même, l’association entend faire une place aux premières nations avec un comité à l’intention des entrepreneurs forestiers autochtones.
Pour l’aider dans son processus de création, la nouvelle association s’est adjoint les services de consultants bien connus dans le milieu, dont l’économiste LOUIS DUPUIS et le consultant en organisation JACQUES VERRIER. «Les choses sont en train de se mettre en place. Ce qui nous aide, c’est qu’on va vraiment répondre à un besoin», fait valoir ce dernier. «Tout le monde parle du problème de prévisibilité du régime forestier. Or, les premiers à en souffrir, ce sont souvent les entrepreneurs. Juste à penser aux coûts qu’ils doivent assumer, par exemple, pour déplacer souvent leurs machineries sur les différents blocs de coupe pour faire leur travail».
Dany Rousseau
«On ne part pas en guerre contre les donneurs d’ouvrage : on veut être de véritables partenaires d’affaires. On veut être consultés et reconnus comme tels», explique au bout du fil le président de la nouvelle association, ÉTIENNE BOUCHER, aussi propriétaire de l’entreprise Les sapins verts.
Ces dernières années, celui-ci fait valoir que la situation des entrepreneurs forestiers était en voie de devenir de plus en plus intenable. « On a des coûts fixes qui n’arrêtent pas d’augmenter pour les machineries et autres. De même, avec la rareté de la main-d’œuvre, les opérateurs sont de plus en plus en demande, ce qui pousse les salaires à la hausse. Pendant ce temps, on a des prix pour le mètre cube de bois qui ne suivent pas du tout le même rythme. Dans ce contexte, on s’est dit que ça ne pouvait plus continuer comme ça, qu’il fallait se regrouper!».
M. Boucher évoque aussi les besoins en formation de main-d’œuvre. «Si je reste tout seul dans mon coin à dire que j’ai besoin d’un opérateur et que j’arrive pas à en trouver, il se peut qu’il ne se passe pas grand-chose. En se mettant ensemble pour affirmer qu’on est plusieurs à avoir les mêmes besoins, on risque d’avoir une plus grande influence et qui sait, réussir à faire pression pour que se développent des programmes de formation correspondant à nos besoins», ajoute-t-il.
Après l’annonce officielle du lancement de l’association effectuée au début du mois de novembre, une campagne de recrutement s’est mise en branle. Les entrepreneurs forestiers intéressés à se joindre à l’organisation peuvent trouver plus d’information à ce sujet sur la nouvelle page Facebook de l’AQEF. Un site Internet doit également être mis en ligne prochainement. «J’invite les gens à se joindre à nous. Plus on sera nombreux et plus on sera crédibles et en mesure d’améliorer nos conditions à tous!», lance M. Boucher qui souligne que la réponse obtenue jusqu’à maintenant est très bonne. Notons que l’organisme à but non lucratif vise à aller chercher l’adhésion des entreprises spécialisées en récolte, mais aussi manutention, en voirie, et en aménagement forestier de partout au Québec.
Certains se rappelleront sans doute la défunte Association québécoise des entrepreneurs en travaux d’aménagement forestier (AQETAF) qui a cessé ses activités en 2016. À ce qu’il paraît, des problèmes de représentations régionales auraient nui à l’organisation à l’époque.
La nouvelle AQEF entend éviter cet écueil et c’est pour cette raison que des comités régionaux seront créés. De même, l’association entend faire une place aux premières nations avec un comité à l’intention des entrepreneurs forestiers autochtones.
Pour l’aider dans son processus de création, la nouvelle association s’est adjoint les services de consultants bien connus dans le milieu, dont l’économiste LOUIS DUPUIS et le consultant en organisation JACQUES VERRIER. «Les choses sont en train de se mettre en place. Ce qui nous aide, c’est qu’on va vraiment répondre à un besoin», fait valoir ce dernier. «Tout le monde parle du problème de prévisibilité du régime forestier. Or, les premiers à en souffrir, ce sont souvent les entrepreneurs. Juste à penser aux coûts qu’ils doivent assumer, par exemple, pour déplacer souvent leurs machineries sur les différents blocs de coupe pour faire leur travail».
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