Un projet pilote très populaire auprès des travailleurs forestiers
Tel un pied de nez à la pandémie, non seulement le projet d’expérimentation de nouveaux modes de rémunération pour les ouvriers forestiers aura-t-il lieu comme prévu cet été au Bas-Saint-Laurent, mais tout indique qu’il est en voie de remporter un vif succès!
Dany Rousseau
À la fin du mois de février dernier, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale annonçait une aide financière de près de 3,2 M$ sur trois ans afin de réaliser un projet pilote permettant de faire l’essai d’un nouveau mode de rémunération des travailleurs sylvicoles qui ne serait plus uniquement basé sur la productivité.
Le premier volet du projet visait à améliorer le recrutement de jeunes travailleurs en instaurant un salaire horaire ajusté selon la formation et l’expérience. Une rémunération mixte composée d’un salaire horaire garanti et d’une prime au rendement s’adresse aux travailleurs ayant au moins cinq ans d’expérience.
Pour favoriser la rétention des travailleurs près de leur retraite, ceux-ci se voient offrir un salaire horaire équivalant à 90 % de leur moyenne des trois dernières années. La polyvalence est également encouragée pour tous les travailleurs avec une prime de 1$ l’heure pour ceux réalisant au moins deux compétences (abattage, reboisement ou débroussaillage).
100 participants attendus
Au moment d’écrire ces lignes, plus d’une soixantaine de travailleurs du Groupement forestier Métis-Neigette et de la Société d’exploitation des ressources de la Vallée (SERV) ont confirmé leur intention de participer au projet. Comme il reste à faire les entrevues avec les travailleurs du Groupement forestier du Grand-Portage et du Groupement forestier de Témiscouata, on peut donc s’attendre à ce que la cible de 100 participants soit atteinte.
Conseiller stratégique à la Fédération des groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent, Luc Lavoie se réjouit de voir la grande majorité des travailleurs adhérer au programme. «Certains avaient des craintes de voir leur rémunération baisser. Quand on leur explique qu’ils auront un taux horaire garanti de 20,40 $ et qu’une prime au rendement s’appliquera en fonction de leur productivité, ils y voient tout de suite leur avantage. C’est une sorte de garantie pour les moments où ils tombent sur des terrains difficiles», explique-t-il.
Parmi les adhérents au programme, on retrouve aussi plusieurs recrues. Pour ces derniers, la nouvelle initiative s’avère particulièrement intéressante puisqu’ils seront assurés de toucher un salaire minimal de 18,36 $ de l’heure. De même, les travailleurs près de la retraite trouvent attrayante la rémunération basée sur la moyenne des dernières années, ce qui peut pallier aux craintes naturelles liées à une éventuelle baisse de rendement.
M. Lavoie, souligne également l’appréciation des travailleurs quant à un autre volet du programme qui prévoit la possibilité de congés mobiles. «Ces congés peuvent être très utiles pour les travailleurs s’ils sont forcés de cesser de produire quelques heures en raison, par exemple, d’un bris d’équipement, de la maladie ou des conditions météo extrêmes. Ainsi, ils continuent de toucher une rémunération».
Dany Rousseau
À la fin du mois de février dernier, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale annonçait une aide financière de près de 3,2 M$ sur trois ans afin de réaliser un projet pilote permettant de faire l’essai d’un nouveau mode de rémunération des travailleurs sylvicoles qui ne serait plus uniquement basé sur la productivité.
Le premier volet du projet visait à améliorer le recrutement de jeunes travailleurs en instaurant un salaire horaire ajusté selon la formation et l’expérience. Une rémunération mixte composée d’un salaire horaire garanti et d’une prime au rendement s’adresse aux travailleurs ayant au moins cinq ans d’expérience.
Pour favoriser la rétention des travailleurs près de leur retraite, ceux-ci se voient offrir un salaire horaire équivalant à 90 % de leur moyenne des trois dernières années. La polyvalence est également encouragée pour tous les travailleurs avec une prime de 1$ l’heure pour ceux réalisant au moins deux compétences (abattage, reboisement ou débroussaillage).
100 participants attendus
Au moment d’écrire ces lignes, plus d’une soixantaine de travailleurs du Groupement forestier Métis-Neigette et de la Société d’exploitation des ressources de la Vallée (SERV) ont confirmé leur intention de participer au projet. Comme il reste à faire les entrevues avec les travailleurs du Groupement forestier du Grand-Portage et du Groupement forestier de Témiscouata, on peut donc s’attendre à ce que la cible de 100 participants soit atteinte.
Conseiller stratégique à la Fédération des groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent, Luc Lavoie se réjouit de voir la grande majorité des travailleurs adhérer au programme. «Certains avaient des craintes de voir leur rémunération baisser. Quand on leur explique qu’ils auront un taux horaire garanti de 20,40 $ et qu’une prime au rendement s’appliquera en fonction de leur productivité, ils y voient tout de suite leur avantage. C’est une sorte de garantie pour les moments où ils tombent sur des terrains difficiles», explique-t-il.
Parmi les adhérents au programme, on retrouve aussi plusieurs recrues. Pour ces derniers, la nouvelle initiative s’avère particulièrement intéressante puisqu’ils seront assurés de toucher un salaire minimal de 18,36 $ de l’heure. De même, les travailleurs près de la retraite trouvent attrayante la rémunération basée sur la moyenne des dernières années, ce qui peut pallier aux craintes naturelles liées à une éventuelle baisse de rendement.
M. Lavoie, souligne également l’appréciation des travailleurs quant à un autre volet du programme qui prévoit la possibilité de congés mobiles. «Ces congés peuvent être très utiles pour les travailleurs s’ils sont forcés de cesser de produire quelques heures en raison, par exemple, d’un bris d’équipement, de la maladie ou des conditions météo extrêmes. Ainsi, ils continuent de toucher une rémunération».
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