Un nouveau président
<strong>Depuis le 17 avril, j’ai été élu président du conseil d’administration de la Fédération. J’aurai donc dorénavant le privilège d’occuper cette page. Je vous présente mes premières impressions à la présidence et la vision qui m’anime pour l’assumer.</strong>
J’arrive à la présidence avec beaucoup d’enthousiasme. Je suis d’ailleurs très reconnaissant à notre directeur des communications qui a joué un rôle important pour faire circuler la nouvelle. Elle a connu un rayonnement exceptionnel.
Mes premières semaines m’ont déjà amené à comprendre que le président doit être attentif à de nombreuses dimensions. Il doit avoir une idée assez précise des nombreux dossiers qui concernent la Fédération. En fait, j’ai dû parler plus souvent au dg dans ces quelques semaines que dans toute l’année dernière.
Je connais la frontière qui existe entre le rôle du conseil d’administration et celui de la direction et je m’efforce de la respecter. Il s’agit d’une règle fondamentale de bonne gouvernance qui s’applique aussi dans nos coopératives. Mon apprentissage porte sur l’intégration de la dimension associative. Les produits et services s’adressent à des entreprises. Ils sont tangibles, comme des services conseils ou des ententes commerciales, mais aussi intangibles comme de la concertation entre les membres et de la représentation.
Pour que le président puisse appuyer la direction, il doit donc connaître et comprendre les sensibilités et préoccupations des coopératives qui sont diversifiées. Avec la forte segmentation de notre réseau, entre les différentes activités, tenures et type de coopératives, c’est plus complexe qu’il n’y parait à prime abord. C’est aussi très stimulant pour moi de découvrir ce riche univers.
<strong>Une vision assez nette</strong>
J’arrive à la présidence de la FQCF avec la certitude que cette organisation est précieuse pour les coopératives. Elle a déjà rendu de grands services au réseau en termes de représentation, mais aussi en soutien au développement. La Fédération travaille en ce moment sur des projets très porteurs pour l’avenir. Ils s’appuient forcément sur la force du réseau pour se déployer. Certaines coopératives peuvent s’en tirer même si elles s’isolent, mais les coopératives qui coopèrent entre elles grandiront plus rapidement parce que la mise en commun des ressources donne un effet de levier.
Je suis bien conscient que nous traversons une période d’insécurité supplémentaire très préoccupante. Le secteur forestier vivait déjà avec des vulnérabilités auxquelles il fallait s’attaquer pour les réduire. La pandémie mondiale n’arrangera rien à cette situation et elle a reporté à plus tard des remises en question fondamentales.
Je me réjouis que la Fédération débute son processus de planification stratégique en ce moment. Nous devrons ajouter l’effet du COVID-19 dans nos analyses, mais nous avons l’occasion de refaire notre focus pour préparer le futur. Je suis d’ailleurs confiant que nous arriverons avec un plan de match constructif et adapté à la situation parce que nous nous appuyons sur deux précieux ingrédients pour assurer la relance, la coopération et l’aménagement forestier durable.
<strong>La continuité recherchée</strong>
Je ne suis pas le premier président de la Fédération et je n’en serai pas un de rupture. J’apprécie tout le travail qui a été effectué par mes prédécesseurs et j’espère bien être à la hauteur pour continuer à porter le flambeau.
J’ai joint le conseil d’administration de la Fédération en avril 2017. Je connais donc déjà très bien ses membres. J’ai aussi le luxe de débuter ma présidence sans aucun changement dans l’équipe. Cette configuration est favorable à la continuité, sans sous-entendre que nous ne voulons rien changer. Nous avons surtout une compréhension commune des enjeux et nous tiendrons compte, ensemble, de nos constats antérieurs. Je les remercie pour leur confiance de me choisir comme président.
Enfin, je remplace Benoit Houle-Bellerive que j’ai beaucoup apprécié. Il a été un président émotif, engagé et dynamique. Il a conservé intacte sa capacité d’indignation, ce qui éliminait toute complaisance dans le traitement des dossiers. Il puisait beaucoup d’énergie dans son expérience personnelle au sein de sa coopérative, mais il savait aussi très bien s’élever au-dessus de la mêlée pour trouver des voies de passage collectives. Il a su mobiliser les autres membres du conseil d’administration et aussi bien nous représenter sur plusieurs tribunes. Bref, merci beaucoup Benoit. Je vais tenter de prolonger ton impulsion.
J’arrive à la présidence avec beaucoup d’enthousiasme. Je suis d’ailleurs très reconnaissant à notre directeur des communications qui a joué un rôle important pour faire circuler la nouvelle. Elle a connu un rayonnement exceptionnel.
Mes premières semaines m’ont déjà amené à comprendre que le président doit être attentif à de nombreuses dimensions. Il doit avoir une idée assez précise des nombreux dossiers qui concernent la Fédération. En fait, j’ai dû parler plus souvent au dg dans ces quelques semaines que dans toute l’année dernière.
Je connais la frontière qui existe entre le rôle du conseil d’administration et celui de la direction et je m’efforce de la respecter. Il s’agit d’une règle fondamentale de bonne gouvernance qui s’applique aussi dans nos coopératives. Mon apprentissage porte sur l’intégration de la dimension associative. Les produits et services s’adressent à des entreprises. Ils sont tangibles, comme des services conseils ou des ententes commerciales, mais aussi intangibles comme de la concertation entre les membres et de la représentation.
Pour que le président puisse appuyer la direction, il doit donc connaître et comprendre les sensibilités et préoccupations des coopératives qui sont diversifiées. Avec la forte segmentation de notre réseau, entre les différentes activités, tenures et type de coopératives, c’est plus complexe qu’il n’y parait à prime abord. C’est aussi très stimulant pour moi de découvrir ce riche univers.
<strong>Une vision assez nette</strong>
J’arrive à la présidence de la FQCF avec la certitude que cette organisation est précieuse pour les coopératives. Elle a déjà rendu de grands services au réseau en termes de représentation, mais aussi en soutien au développement. La Fédération travaille en ce moment sur des projets très porteurs pour l’avenir. Ils s’appuient forcément sur la force du réseau pour se déployer. Certaines coopératives peuvent s’en tirer même si elles s’isolent, mais les coopératives qui coopèrent entre elles grandiront plus rapidement parce que la mise en commun des ressources donne un effet de levier.
Je suis bien conscient que nous traversons une période d’insécurité supplémentaire très préoccupante. Le secteur forestier vivait déjà avec des vulnérabilités auxquelles il fallait s’attaquer pour les réduire. La pandémie mondiale n’arrangera rien à cette situation et elle a reporté à plus tard des remises en question fondamentales.
Je me réjouis que la Fédération débute son processus de planification stratégique en ce moment. Nous devrons ajouter l’effet du COVID-19 dans nos analyses, mais nous avons l’occasion de refaire notre focus pour préparer le futur. Je suis d’ailleurs confiant que nous arriverons avec un plan de match constructif et adapté à la situation parce que nous nous appuyons sur deux précieux ingrédients pour assurer la relance, la coopération et l’aménagement forestier durable.
<strong>La continuité recherchée</strong>
Je ne suis pas le premier président de la Fédération et je n’en serai pas un de rupture. J’apprécie tout le travail qui a été effectué par mes prédécesseurs et j’espère bien être à la hauteur pour continuer à porter le flambeau.
J’ai joint le conseil d’administration de la Fédération en avril 2017. Je connais donc déjà très bien ses membres. J’ai aussi le luxe de débuter ma présidence sans aucun changement dans l’équipe. Cette configuration est favorable à la continuité, sans sous-entendre que nous ne voulons rien changer. Nous avons surtout une compréhension commune des enjeux et nous tiendrons compte, ensemble, de nos constats antérieurs. Je les remercie pour leur confiance de me choisir comme président.
Enfin, je remplace Benoit Houle-Bellerive que j’ai beaucoup apprécié. Il a été un président émotif, engagé et dynamique. Il a conservé intacte sa capacité d’indignation, ce qui éliminait toute complaisance dans le traitement des dossiers. Il puisait beaucoup d’énergie dans son expérience personnelle au sein de sa coopérative, mais il savait aussi très bien s’élever au-dessus de la mêlée pour trouver des voies de passage collectives. Il a su mobiliser les autres membres du conseil d’administration et aussi bien nous représenter sur plusieurs tribunes. Bref, merci beaucoup Benoit. Je vais tenter de prolonger ton impulsion.
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