Un modèle moderne inspiré par le succès du Bas-Saint-Laurent

En tant que président des Groupements forestiers du Québec, je tiens à exprimer ma grande fierté face à l’engagement des propriétaires forestiers qui, malgré un contexte de tension et d’incertitude, ont su faire preuve de collaboration et d’innovation. Une fois de plus, nous démontrons que notre approche constructive et pragmatique est la clé pour assurer une mise en marché efficace et équitable du bois.
Avant d’aller plus loin, je souhaite rappeler qu’à l’assemblée générale annuelle de GFQ en septembre 2024, les propriétaires regroupés ont donné un mandat clair à leur association provinciale : s’impliquer activement dans la modernisation de la mise en marché du bois en forêt privée. Cette décision collective traduit leur volonté de jouer un rôle déterminant dans l’évolution du modèle d’affaires des groupements forestiers.
Dans la Côte-du-Sud, la mise en place imminente d’un monopole de commercialisation du bois posait un risque important pour les propriétaires et pour l’équilibre de la filière forestière régionale. Les propriétaires forestiers, regroupés au sein de leurs associations et groupements, ont pris l’initiative de bâtir une solution moderne, inspirée des meilleures pratiques en la matière. Même si le cadre de mise en marché des bois actuel ne permet pas aux propriétaires forestiers regroupés de la Côte-du-Sud de faire partie d’un comité de travail pour aider le syndicat à l’élaboration d’une convention de mise en marché, je crois que les propriétaires font bien de continuer à soumettre des idées et des propositions à leur syndicat.
Le 30 janvier dernier, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a reporté au 1er juillet l’entrée en vigueur du règlement sur l'agence de vente du bois de sciage et de déroulage des producteurs de bois de la Côte-du-Sud. Enfin un peu d’air pour les propriétaires! Il y avait tellement d’incertitude liée aux prix de vente et à la possibilité de vendre les récoltes pendant la haute saison que plusieurs producteurs, entrepreneurs et travailleurs commençaient à faire de l’insomnie. Rappelons que la période du 1er janvier au 31 mars est cruciale pour les producteurs alors que plus de 50% du bois de l’année est récolté grâce aux conditions météorologiques favorables (sol gelé, etc). L’écoulement du bois avant le 1er février 2025, date initialement prévue d’entrée en vigueur du règlement, pour éviter des pertes financières était impossible à rencontrer au niveau opérationnel.
L’important est maintenant d’utiliser convenablement le temps disponible d’ici le 1er juillet pour ne pas se retrouver dans une situation d’impasse l’été prochain.
Nous croyons que la solution déposée par les propriétaires regroupés et l’association, lors de la conférence de presse du 28 janvier dernier ne doit pas être écartée. Rappelons que le projet a trouvé une source précieuse d’inspiration dans le travail accompli récemment au Bas-Saint-Laurent. Le syndicat du Bas-Saint-Laurent a su développer une convention équilibrée en restant proche des propriétaires et des intervenants de la filière forestière. Grâce à un dialogue ouvert et une volonté de collaboration, ils ont mis en place un cadre qui concilie les intérêts des producteurs et ceux du marché, garantissant ainsi une mise en marché fluide et efficiente. Les propriétaires regroupés et l’association ont donc puisé dans cet exemple concret pour bâtir un modèle adapté àla leur réalité de la Côte-du-Sud.
Cette approche, loin d’être conflictuelle, montre qu’il est possible de moderniser nos pratiques tout en respectant les réalités économiques et territoriales de chacun. Il est essentiel que nous poursuivions dans cette direction en favorisant des mécanismes souples, participatifs et efficaces, qui permettent à nos propriétaires forestiers de demeurer maîtres de leur production et d’en tirer le meilleur parti.
Je tiens à saluer tous ceux qui ont contribué à la mise en place de cette convention type et à remercier le Syndicat du Bas-Saint-Laurent, dont le travail a servi de catalyseur à cette réflexion. J’en profite aussi pour lancer un appel à la solidarité des propriétaires des forêts privées, y compris ceux de tous les syndicats de producteurs de bois. En travaillant ensemble à des solutions novatrices, nous pourrons faire face aux menaces qui nous proviennent du sud de la frontière et permettre au secteur de la forêt privée d’apporter sa pleine contribution au développement économique du Québec.
Avant d’aller plus loin, je souhaite rappeler qu’à l’assemblée générale annuelle de GFQ en septembre 2024, les propriétaires regroupés ont donné un mandat clair à leur association provinciale : s’impliquer activement dans la modernisation de la mise en marché du bois en forêt privée. Cette décision collective traduit leur volonté de jouer un rôle déterminant dans l’évolution du modèle d’affaires des groupements forestiers.
Dans la Côte-du-Sud, la mise en place imminente d’un monopole de commercialisation du bois posait un risque important pour les propriétaires et pour l’équilibre de la filière forestière régionale. Les propriétaires forestiers, regroupés au sein de leurs associations et groupements, ont pris l’initiative de bâtir une solution moderne, inspirée des meilleures pratiques en la matière. Même si le cadre de mise en marché des bois actuel ne permet pas aux propriétaires forestiers regroupés de la Côte-du-Sud de faire partie d’un comité de travail pour aider le syndicat à l’élaboration d’une convention de mise en marché, je crois que les propriétaires font bien de continuer à soumettre des idées et des propositions à leur syndicat.
Le 30 janvier dernier, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a reporté au 1er juillet l’entrée en vigueur du règlement sur l'agence de vente du bois de sciage et de déroulage des producteurs de bois de la Côte-du-Sud. Enfin un peu d’air pour les propriétaires! Il y avait tellement d’incertitude liée aux prix de vente et à la possibilité de vendre les récoltes pendant la haute saison que plusieurs producteurs, entrepreneurs et travailleurs commençaient à faire de l’insomnie. Rappelons que la période du 1er janvier au 31 mars est cruciale pour les producteurs alors que plus de 50% du bois de l’année est récolté grâce aux conditions météorologiques favorables (sol gelé, etc). L’écoulement du bois avant le 1er février 2025, date initialement prévue d’entrée en vigueur du règlement, pour éviter des pertes financières était impossible à rencontrer au niveau opérationnel.
L’important est maintenant d’utiliser convenablement le temps disponible d’ici le 1er juillet pour ne pas se retrouver dans une situation d’impasse l’été prochain.
Nous croyons que la solution déposée par les propriétaires regroupés et l’association, lors de la conférence de presse du 28 janvier dernier ne doit pas être écartée. Rappelons que le projet a trouvé une source précieuse d’inspiration dans le travail accompli récemment au Bas-Saint-Laurent. Le syndicat du Bas-Saint-Laurent a su développer une convention équilibrée en restant proche des propriétaires et des intervenants de la filière forestière. Grâce à un dialogue ouvert et une volonté de collaboration, ils ont mis en place un cadre qui concilie les intérêts des producteurs et ceux du marché, garantissant ainsi une mise en marché fluide et efficiente. Les propriétaires regroupés et l’association ont donc puisé dans cet exemple concret pour bâtir un modèle adapté à
Cette approche, loin d’être conflictuelle, montre qu’il est possible de moderniser nos pratiques tout en respectant les réalités économiques et territoriales de chacun. Il est essentiel que nous poursuivions dans cette direction en favorisant des mécanismes souples, participatifs et efficaces, qui permettent à nos propriétaires forestiers de demeurer maîtres de leur production et d’en tirer le meilleur parti.
Je tiens à saluer tous ceux qui ont contribué à la mise en place de cette convention type et à remercier le Syndicat du Bas-Saint-Laurent, dont le travail a servi de catalyseur à cette réflexion. J’en profite aussi pour lancer un appel à la solidarité des propriétaires des forêts privées, y compris ceux de tous les syndicats de producteurs de bois. En travaillant ensemble à des solutions novatrices, nous pourrons faire face aux menaces qui nous proviennent du sud de la frontière et permettre au secteur de la forêt privée d’apporter sa pleine contribution au développement économique du Québec.
Dernière édition
Février 2025
