Un départ riche en émotions
Après presqu’une année à occuper la présidence de la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF), je dois maintenant passer le flambeau à un autre coopérateur forestier. En effet, je quitte mes fonctions de directeur général de la Coopérative forestière de Girardville (CFG), et par le fait même celui de président de la FQCF, pour aller relever un nouveau défi professionnel en tant que chef de la direction adjoint chez Nutrinor. Je quitterai donc le secteur forestier, mais pas celui de la coopération.
<strong>Une expérience inoubliable</strong>
Mon passage à la CFG a été des plus enrichissants. Vous ne le savez peut-être pas, alors je vous l’explique, je ne suis pas un forestier de formation. J’ai appris à connaître et à apprécier le secteur forestier en côtoyant les gens passionnés et passionnants qui le composent. Mes collègues de travail, mais aussi mes collègues des autres coopératives du réseau, m’ont grandement aidé à me sentir rapidement à ma place. Il faut dire que c’est toute une chance de pouvoir compter sur l’expertise de tout un réseau.
Cette expérience m’aura également permis de mieux connaître le merveilleux monde de la coopération. Mon implication au sein du conseil d’administration de la Fédération et mon travail de président depuis un an m’ont fait réaliser toute la diversité et la richesse présentes dans ce réseau de coopératives forestières. Ma participation à la planification stratégique du réseau m’a permis de mesurer pleinement l’importance de faire converger les forces des coopératives et de les faire travailler ensemble.
<strong>Mes regrets</strong>
Je quitte la présidence de la Fédération dans une période d’incertitude pour le secteur forestier. L’annonce de la révision du régime forestier par notre premier ministre, François Legault, en juillet dernier avait fait naître en moi l’espoir de voir de nombreux problèmes du secteur réglés. Malheureusement, la succession d’annonces effectuées par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs depuis novembre dernier, ne m’ont pas rassuré pour l’avenir. Je ne crois pas hélas que les ajustements d’ordre administratif et réglementaire annoncés pourront régler les grands problèmes de prévisibilité du secteur, ni améliorer significativement l’environnement d’affaires de l’industrie.
C’est un petit pas dans la bonne direction, alors que nous avions besoin de pas de géant. La Relance économique verte et la Stratégie nationale de production de bois pourraient être considérées par plusieurs comme encourageantes. En effet, qui pourrait être contre les objectifs de cette stratégie? La question que nous devons toutefois nous poser est la suivante, aurons-nous les moyens de nos ambitions? À la lumière des informations obtenues dans les dernières semaines, j’ai de grandes réserves.
En effet, une des grandes prémisses de base de cette stratégie pour parvenir à doubler la récolte de bois passe par la réalisation d’activités sylvicoles soutenues pour augmenter la possibilité forestière, alors que nous venons d’apprendre que 25 M$ des 250 M$ annoncés comme budget pour la réalisation de travaux sylvicoles pour la prochaine année ne sont toujours pas confirmés. De plus, le sous-secteur de la sylviculture nage toujours en plein brouillard en ce qui concerne l’avenir des ententes de réalisation de travaux sylvicoles à leur échéance à la fin mars 2023. Mon successeur aura donc beaucoup de pain sur la planche pour convaincre les autorités de s’attaquer rapidement à ces différents problèmes.
<strong>Mes espoirs</strong>
Je garde l’espoir que la nécessité de revoir plus en profondeur le régime forestier finisse par faire son chemin dans l’esprit de nos décideurs. Tous les partenaires du secteur forestier sont unanimes à ce sujet et la Fédération ne manquera une occasion de leur rappeler.
Enfin, j’ai eu la chance de bénéficier de multiples soutiens dans mon rôle de président. J’aimerais d’abord remercier l’équipe de la Fédération qui a toujours mis tout en œuvre pour me faciliter la tâche. La grande implication de mes collègues du conseil d’administration m’a également été d’une aide très précieuse, merci.
Je termine en souhaitant bonne chance à William Lebel qui deviendra le nouveau président à la suite de mon départ à la mi-février. Je pars l’esprit tranquille, car j’ai une très grande confiance en son talent et en son dévouement. Son esprit analytique saura être mis à profit dans tous les aspects de son nouveau rôle et particulièrement pour appuyer la permanence et le comité des leaders dans l’achèvement de la planification stratégique du réseau.
<strong>Une expérience inoubliable</strong>
Mon passage à la CFG a été des plus enrichissants. Vous ne le savez peut-être pas, alors je vous l’explique, je ne suis pas un forestier de formation. J’ai appris à connaître et à apprécier le secteur forestier en côtoyant les gens passionnés et passionnants qui le composent. Mes collègues de travail, mais aussi mes collègues des autres coopératives du réseau, m’ont grandement aidé à me sentir rapidement à ma place. Il faut dire que c’est toute une chance de pouvoir compter sur l’expertise de tout un réseau.
Cette expérience m’aura également permis de mieux connaître le merveilleux monde de la coopération. Mon implication au sein du conseil d’administration de la Fédération et mon travail de président depuis un an m’ont fait réaliser toute la diversité et la richesse présentes dans ce réseau de coopératives forestières. Ma participation à la planification stratégique du réseau m’a permis de mesurer pleinement l’importance de faire converger les forces des coopératives et de les faire travailler ensemble.
<strong>Mes regrets</strong>
Je quitte la présidence de la Fédération dans une période d’incertitude pour le secteur forestier. L’annonce de la révision du régime forestier par notre premier ministre, François Legault, en juillet dernier avait fait naître en moi l’espoir de voir de nombreux problèmes du secteur réglés. Malheureusement, la succession d’annonces effectuées par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs depuis novembre dernier, ne m’ont pas rassuré pour l’avenir. Je ne crois pas hélas que les ajustements d’ordre administratif et réglementaire annoncés pourront régler les grands problèmes de prévisibilité du secteur, ni améliorer significativement l’environnement d’affaires de l’industrie.
C’est un petit pas dans la bonne direction, alors que nous avions besoin de pas de géant. La Relance économique verte et la Stratégie nationale de production de bois pourraient être considérées par plusieurs comme encourageantes. En effet, qui pourrait être contre les objectifs de cette stratégie? La question que nous devons toutefois nous poser est la suivante, aurons-nous les moyens de nos ambitions? À la lumière des informations obtenues dans les dernières semaines, j’ai de grandes réserves.
En effet, une des grandes prémisses de base de cette stratégie pour parvenir à doubler la récolte de bois passe par la réalisation d’activités sylvicoles soutenues pour augmenter la possibilité forestière, alors que nous venons d’apprendre que 25 M$ des 250 M$ annoncés comme budget pour la réalisation de travaux sylvicoles pour la prochaine année ne sont toujours pas confirmés. De plus, le sous-secteur de la sylviculture nage toujours en plein brouillard en ce qui concerne l’avenir des ententes de réalisation de travaux sylvicoles à leur échéance à la fin mars 2023. Mon successeur aura donc beaucoup de pain sur la planche pour convaincre les autorités de s’attaquer rapidement à ces différents problèmes.
<strong>Mes espoirs</strong>
Je garde l’espoir que la nécessité de revoir plus en profondeur le régime forestier finisse par faire son chemin dans l’esprit de nos décideurs. Tous les partenaires du secteur forestier sont unanimes à ce sujet et la Fédération ne manquera une occasion de leur rappeler.
Enfin, j’ai eu la chance de bénéficier de multiples soutiens dans mon rôle de président. J’aimerais d’abord remercier l’équipe de la Fédération qui a toujours mis tout en œuvre pour me faciliter la tâche. La grande implication de mes collègues du conseil d’administration m’a également été d’une aide très précieuse, merci.
Je termine en souhaitant bonne chance à William Lebel qui deviendra le nouveau président à la suite de mon départ à la mi-février. Je pars l’esprit tranquille, car j’ai une très grande confiance en son talent et en son dévouement. Son esprit analytique saura être mis à profit dans tous les aspects de son nouveau rôle et particulièrement pour appuyer la permanence et le comité des leaders dans l’achèvement de la planification stratégique du réseau.
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