Un allié pour les entreprises en temps de crise ou de prospérité
Bras économique du gouvernement, Investissement Québec déploie plusieurs mesures et entend ne ménager aucun effort pour aider les entreprises à traverser la crise sans précédent qui découle de la pandémie de COVID-19.
Ces efforts s’appliquent évidemment aux entreprises du secteur forestier et de fabrication de produits en bois parmi lesquelles l’organisme a autorisé plus de 282 M$ en financement depuis 3 ans (2016 à 2019).
En entrevue, Jean-Maxime Nadeau et Marlène Gagnon, respectivement, directeur et directrice ajointe coopératives et autres entreprises d’économie sociale chez Investissement Québec, expriment leur confiance dans la capacité du secteur forestier québécois à surmonter les épreuves découlant de la situation actuelle.
«Je suis arrivé au bureau de Québec d’IQ en 2006 alors qu’on était en pleine crise forestière. Je connais bien les principaux acteurs sur le terrain et je sais qu’ils ont ce qu’ils ont ce qu’il faut pour rebondir. Ils l’ont déjà fait!», déclare Mme Gagnon. «Une chose est certaine : nous allons toujours avoir besoin de bois. C’est juste une question de timing, à savoir à quel moment les projets pourront se réaliser», ajoute M. Nadeau.
La situation actuelle exerce une grande pression sur les entrepreneurs et les dirigeants d’entreprises. C’est pourquoi, dès le début de la crise, Investissement Québec a pris la décision d’accorder à l’ensemble de ses clients un moratoire sur le remboursement de capital pouvant aller jusqu’à 6 mois.
De plus, Investissement Québec s’est vue confier le Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE), qui offre aux entreprises une aide financière minimale de 50 000 $, principalement sous forme de garanties sur des prêts accordés par les institutions financières ou, dans certains cas, par un prêt direct octroyé par la Société.
Le gouvernement du Québec a aussi déployé un autre programme pour répondre aux besoins inférieurs à 50 000$ qui offre aussi des garanties et des prêts. Les entreprises doivent s’adresser à leur MRC pour y avoir accès.
Aide à la relance
Comme la société québécoise est encore au cœur de la crise, M. Nadeau souligne qu’il importe d’offrir des mesures de soutien adaptées à la situation en aidant les entreprises avec leurs fonds de roulement, de manière à ce qu’elles puissent poursuivre leurs activités. «Quand viendra le temps de la relance, on sera là aussi», assure-t-il.
Quelle forme pourrait prendre cette aide à la relance? Marlène Gagnon cite en exemple le financement des moyens qui devront être déployés pour permettre la tenue des camps forestiers respectant les consignes de distanciation et assurant la sécurité des travailleurs. «Si une entreprise vient nous voir avec des besoins qui visent à être fonctionnels dans le contexte actuel, elle pourra compter sur nous».
Nouvel Investissement Québec
Avant l’éclatement de la crise de la COVID-19, une petite révolution était en cours dans les façons de faire gouvernementales en matière de développement économique avec la fusion d’Investissement Québec avec le réseau régional du ministère de l’Économie et de l’Innovation, le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) et Export Québec.
Cette réorganisation d’envergure vise, notamment, à alléger les démarches des entreprises en mettant enfin à leur disposition un guichet unique où s’adresser pour leurs projets. La fusion effective des différentes entités sera possiblement retardée par rapport au calendrier prévu puisque la priorité actuelle est d’aider les entreprises en temps de crise.
La réorganisation vise aussi plus généralement à accroître la productivité des entreprises à favoriser le développement régional. Le soutien au secteur forestier cadre parfaitement avec ces deux objectifs.
«Qu’il s’agisse de la modernisation des scieries, de l’ouverture de nouvelles usines, ou encore du financement pour changer les têtes d’abattage ou pour optimiser la qualité du bois, nous sommes là pour aider les grandes et petites entreprises à accroître leur productivité. Connaissant la répartition des entreprises forestières sur le territoire, ce soutien a de plus un impact structurant sur l’économie des régions. Il n’y a que du positif», conclut Mme Gagnon.
Ces efforts s’appliquent évidemment aux entreprises du secteur forestier et de fabrication de produits en bois parmi lesquelles l’organisme a autorisé plus de 282 M$ en financement depuis 3 ans (2016 à 2019).
En entrevue, Jean-Maxime Nadeau et Marlène Gagnon, respectivement, directeur et directrice ajointe coopératives et autres entreprises d’économie sociale chez Investissement Québec, expriment leur confiance dans la capacité du secteur forestier québécois à surmonter les épreuves découlant de la situation actuelle.
«Je suis arrivé au bureau de Québec d’IQ en 2006 alors qu’on était en pleine crise forestière. Je connais bien les principaux acteurs sur le terrain et je sais qu’ils ont ce qu’ils ont ce qu’il faut pour rebondir. Ils l’ont déjà fait!», déclare Mme Gagnon. «Une chose est certaine : nous allons toujours avoir besoin de bois. C’est juste une question de timing, à savoir à quel moment les projets pourront se réaliser», ajoute M. Nadeau.
La situation actuelle exerce une grande pression sur les entrepreneurs et les dirigeants d’entreprises. C’est pourquoi, dès le début de la crise, Investissement Québec a pris la décision d’accorder à l’ensemble de ses clients un moratoire sur le remboursement de capital pouvant aller jusqu’à 6 mois.
De plus, Investissement Québec s’est vue confier le Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE), qui offre aux entreprises une aide financière minimale de 50 000 $, principalement sous forme de garanties sur des prêts accordés par les institutions financières ou, dans certains cas, par un prêt direct octroyé par la Société.
Le gouvernement du Québec a aussi déployé un autre programme pour répondre aux besoins inférieurs à 50 000$ qui offre aussi des garanties et des prêts. Les entreprises doivent s’adresser à leur MRC pour y avoir accès.
Aide à la relance
Comme la société québécoise est encore au cœur de la crise, M. Nadeau souligne qu’il importe d’offrir des mesures de soutien adaptées à la situation en aidant les entreprises avec leurs fonds de roulement, de manière à ce qu’elles puissent poursuivre leurs activités. «Quand viendra le temps de la relance, on sera là aussi», assure-t-il.
Quelle forme pourrait prendre cette aide à la relance? Marlène Gagnon cite en exemple le financement des moyens qui devront être déployés pour permettre la tenue des camps forestiers respectant les consignes de distanciation et assurant la sécurité des travailleurs. «Si une entreprise vient nous voir avec des besoins qui visent à être fonctionnels dans le contexte actuel, elle pourra compter sur nous».
Nouvel Investissement Québec
Avant l’éclatement de la crise de la COVID-19, une petite révolution était en cours dans les façons de faire gouvernementales en matière de développement économique avec la fusion d’Investissement Québec avec le réseau régional du ministère de l’Économie et de l’Innovation, le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) et Export Québec.
Cette réorganisation d’envergure vise, notamment, à alléger les démarches des entreprises en mettant enfin à leur disposition un guichet unique où s’adresser pour leurs projets. La fusion effective des différentes entités sera possiblement retardée par rapport au calendrier prévu puisque la priorité actuelle est d’aider les entreprises en temps de crise.
La réorganisation vise aussi plus généralement à accroître la productivité des entreprises à favoriser le développement régional. Le soutien au secteur forestier cadre parfaitement avec ces deux objectifs.
«Qu’il s’agisse de la modernisation des scieries, de l’ouverture de nouvelles usines, ou encore du financement pour changer les têtes d’abattage ou pour optimiser la qualité du bois, nous sommes là pour aider les grandes et petites entreprises à accroître leur productivité. Connaissant la répartition des entreprises forestières sur le territoire, ce soutien a de plus un impact structurant sur l’économie des régions. Il n’y a que du positif», conclut Mme Gagnon.
Dernière édition