Soutenir la force motrice de l’industrie
Les feuilles colorées des arbres jonchent le sol de la forêt et les premières neiges ont déjà fait leur apparition dans certaines régions. Les derniers reboiseurs et débroussailleurs rejoignent leur domicile. Les pépinières forestières se préparent à l’arrivée de l’hiver. C’est la fin d’une autre saison pour plusieurs travailleurs de la forêt. Ils ont trimé dur. Ils sont fiers du travail qu’ils ont accompli, et avec raison. Ces personnes, occupant ces métiers difficiles et cruciaux, consacrées à la remise en production et à l’éducation de la forêt, ne reçoivent pas selon moi toute la considération et l’attention qu’ils méritent. Alors, laissez-moi vous rappeler ce que nous pouvons faire pour eux.
<u>Les ouvriers de pépinières</u>
La Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) regroupe quatre coopératives membres qui possèdent six pépinières. Ces coopératives, implantées dans des régions différentes, connaissent des difficultés communes, dont une pénurie croissante de main-d’œuvre et un souci pour mieux protéger leurs travailleurs contre les risques en santé et sécurité du travail parce que certaines tâches sont exigeantes et répétitives. Ces coopératives font également face à des enjeux de compétitivité et elles ont besoin d’augmenter leur productivité.
Au cours des dernières années, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), étant conscient des enjeux, avait consenti des investissements dans les pépinières publiques et privées afin d’entretenir les infrastructures vieillissantes pour préserver la capacité de produire à travers son <em>Programme de modernisation des infrastructures en pépinières forestières</em> (PMIPF). Les pépinières membres de la Fédération avaient alors consolidé leurs installations existantes en utilisant les sommes disponibles pour le renouvellement d’équipements. Elles avaient également demandé l’aide de la FQCF pour piloter une étude afin d’évaluer les meilleures occasions de mécanisation pour alléger les tâches de leurs employés et leur permettre ainsi d’investir de manière plus stratégique.
La Fédération a donc visité cet automne les installations des pépinières appartenant aux coopératives du réseau pour cartographier les étapes de production afin d’identifier les segments qui nécessitent le plus de main-d’œuvre et qui font courir les plus grands risques pour la santé et la sécurité des ouvriers. L’étude se poursuit, mais à l’issu des résultats les pépinières auront besoin d’aide pour investir dans la modernisation de leurs infrastructures en mécanisant certaines fonctions.
Lors de la rencontre entre la FQCF et le ministre Dufour en mai dernier, la Fédération avait interrogé le ministre sur le non-renouvellement du PMIPF et les 20 M$ annoncés pour les deux prochaines années pour soutenir la production de semences et de plants forestiers, mais réservés aux pépinières publiques déjà plus avancées dans la modernisation. Après lui avoir parlé de l’étude que nous comptions mener, il avait été convenu de lui transmettre les grands résultats afin de lui donner les arguments nécessaires au renouvellement du programme pour le prochain budget. Nous le ferons et nous comptons sur le ministre pour ne pas oublier les pépinières privées et leurs ouvriers en renouvelant le PMIPF dès l’an prochain.
<u>Les travailleurs sylvicoles</u>
Pour ces travailleurs payés au rendement, les défis sont grands. Leurs deux principales préoccupations se résument généralement en : « Vais-je avoir de beaux terrains pour parvenir à obtenir une paie intéressante? » et « Vais-je travailler suffisamment de semaines pour me qualifier à l’assurance-emploi? ». Pour rassurer ces travailleurs, les entreprises sylvicoles ont besoin de prévisibilité. Un élément qui manque cruellement dans le secteur forestier depuis la mise en place du régime forestier en 2013.
La FQCF et les deux autres associations représentant les entreprises sylvicoles ont effectué beaucoup de représentations cette année pour savoir ce qu’il adviendra des ententes de réalisation de travaux sylvicoles (ERTS) à leur échéance à la fin mars 2023. Ces ERTS constituent le seul élément apportant un peu de prévisibilité dans ce secteur d’activité. Lors des travaux des associations avec le sous-ministre Gosselin, le ministère s’est engagé à travailler avec elles afin de trouver les modalités d’octroi de travaux qui offriront à l’industrie de l’aménagement et aux travailleurs sylvicoles la prévisibilité nécessaire. Ces travaux devaient être terminés à la mi-décembre 2021. Cependant, malgré leurs demandes répétées, les associations ne sont toujours pas parvenues à convaincre le ministère de s’asseoir avec elles pour travailler, ni même discuter du sujet.
La main-d’œuvre est la principale force motrice de notre industrie. Les décisions qui seront prises devront avoir des effets positifs pour les travailleurs, sinon elles seront vouées à l’échec. Travaillons tous en ce sens pour nous assurer d’un avenir prospère!
<u>Les ouvriers de pépinières</u>
La Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) regroupe quatre coopératives membres qui possèdent six pépinières. Ces coopératives, implantées dans des régions différentes, connaissent des difficultés communes, dont une pénurie croissante de main-d’œuvre et un souci pour mieux protéger leurs travailleurs contre les risques en santé et sécurité du travail parce que certaines tâches sont exigeantes et répétitives. Ces coopératives font également face à des enjeux de compétitivité et elles ont besoin d’augmenter leur productivité.
Au cours des dernières années, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), étant conscient des enjeux, avait consenti des investissements dans les pépinières publiques et privées afin d’entretenir les infrastructures vieillissantes pour préserver la capacité de produire à travers son <em>Programme de modernisation des infrastructures en pépinières forestières</em> (PMIPF). Les pépinières membres de la Fédération avaient alors consolidé leurs installations existantes en utilisant les sommes disponibles pour le renouvellement d’équipements. Elles avaient également demandé l’aide de la FQCF pour piloter une étude afin d’évaluer les meilleures occasions de mécanisation pour alléger les tâches de leurs employés et leur permettre ainsi d’investir de manière plus stratégique.
La Fédération a donc visité cet automne les installations des pépinières appartenant aux coopératives du réseau pour cartographier les étapes de production afin d’identifier les segments qui nécessitent le plus de main-d’œuvre et qui font courir les plus grands risques pour la santé et la sécurité des ouvriers. L’étude se poursuit, mais à l’issu des résultats les pépinières auront besoin d’aide pour investir dans la modernisation de leurs infrastructures en mécanisant certaines fonctions.
Lors de la rencontre entre la FQCF et le ministre Dufour en mai dernier, la Fédération avait interrogé le ministre sur le non-renouvellement du PMIPF et les 20 M$ annoncés pour les deux prochaines années pour soutenir la production de semences et de plants forestiers, mais réservés aux pépinières publiques déjà plus avancées dans la modernisation. Après lui avoir parlé de l’étude que nous comptions mener, il avait été convenu de lui transmettre les grands résultats afin de lui donner les arguments nécessaires au renouvellement du programme pour le prochain budget. Nous le ferons et nous comptons sur le ministre pour ne pas oublier les pépinières privées et leurs ouvriers en renouvelant le PMIPF dès l’an prochain.
<u>Les travailleurs sylvicoles</u>
Pour ces travailleurs payés au rendement, les défis sont grands. Leurs deux principales préoccupations se résument généralement en : « Vais-je avoir de beaux terrains pour parvenir à obtenir une paie intéressante? » et « Vais-je travailler suffisamment de semaines pour me qualifier à l’assurance-emploi? ». Pour rassurer ces travailleurs, les entreprises sylvicoles ont besoin de prévisibilité. Un élément qui manque cruellement dans le secteur forestier depuis la mise en place du régime forestier en 2013.
La FQCF et les deux autres associations représentant les entreprises sylvicoles ont effectué beaucoup de représentations cette année pour savoir ce qu’il adviendra des ententes de réalisation de travaux sylvicoles (ERTS) à leur échéance à la fin mars 2023. Ces ERTS constituent le seul élément apportant un peu de prévisibilité dans ce secteur d’activité. Lors des travaux des associations avec le sous-ministre Gosselin, le ministère s’est engagé à travailler avec elles afin de trouver les modalités d’octroi de travaux qui offriront à l’industrie de l’aménagement et aux travailleurs sylvicoles la prévisibilité nécessaire. Ces travaux devaient être terminés à la mi-décembre 2021. Cependant, malgré leurs demandes répétées, les associations ne sont toujours pas parvenues à convaincre le ministère de s’asseoir avec elles pour travailler, ni même discuter du sujet.
La main-d’œuvre est la principale force motrice de notre industrie. Les décisions qui seront prises devront avoir des effets positifs pour les travailleurs, sinon elles seront vouées à l’échec. Travaillons tous en ce sens pour nous assurer d’un avenir prospère!
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