Réflexions sur l’avenir de la forêt privée : post mortem

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a maintenant complété sa démarche de consultation intitulée Tables de réflexion sur l’avenir de la forêt. Des tables régionales d’une journée ont été organisées dans douze régions du Québec. Regroupant près d’une trentaine d’intervenants locaux concernés par l’avenir de la forêt, ces rencontres visaient à définir une vision d’avenir partagée et d’identifier des solutions d’adaptation, notamment aux changements climatiques, pour assurer la pérennité du secteur forestier. Groupements forestiers Québec (GFQ) a ensuite pris part à la Rencontre nationale du 11 avril.
À mon avis, la récente rencontre nationale a été une plateforme importante pour discuter des enjeux cruciaux concernant les forêts privées et publiques. D’ici à ce que le ministère des Ressources naturelles et des Forêts produise son bilan, j’ai décidé de vous partager quelques éléments marquants.
Plus concrètement, GFQ a mis de l’avant sept solutions pour contribuer au développement durable des régions du Québec dans le contexte des changements globaux. L’une des mesures proposées concerne la simplification du cadre légal et règlementaire. Pas moins de onze lois provinciales et fédérales influencent actuellement les activités d’aménagement en forêt privée, sans compter les règlements pouvant être adoptés par plus de 1100 municipalités et MRC présentes partout sur le territoire. Les propriétaires forestiers et les aménagistes en forêt privée doivent naviguer dans un environnement réglementaire d’une telle complexité qu’il devient difficile de s’y retrouver.
Voici les sept solutions proposées par GFQ :
À mon avis, la récente rencontre nationale a été une plateforme importante pour discuter des enjeux cruciaux concernant les forêts privées et publiques. D’ici à ce que le ministère des Ressources naturelles et des Forêts produise son bilan, j’ai décidé de vous partager quelques éléments marquants.
- De façon générale, plusieurs consensus semblent émerger parmi les partenaires impliqués dans la gestion forestière. Je crois que la coalition de partenaires formée à la suite du congrès de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec de novembre 2023 a été utile pour identifier les problématiques à résoudre. Toutefois, j’ai vraiment l’impression que les solutions consensuelles sont plus complexes et difficiles à identifier pour la forêt publique.
- Un autre aspect notable de cette rencontre a été la mise en évidence des liens étroits entre les préoccupations exprimées par les intervenants régionaux et les partenaires provinciaux. Il n’y a pas vraiment eu de surprise à entendre le résumé des consultations régionales.
- Le climat de la rencontre était propice à une collaboration constructive. La volonté partagée de trouver des solutions efficaces aux défis environnementaux et économiques a créé une atmosphère d'ouverture et d'engagement.
Plus concrètement, GFQ a mis de l’avant sept solutions pour contribuer au développement durable des régions du Québec dans le contexte des changements globaux. L’une des mesures proposées concerne la simplification du cadre légal et règlementaire. Pas moins de onze lois provinciales et fédérales influencent actuellement les activités d’aménagement en forêt privée, sans compter les règlements pouvant être adoptés par plus de 1100 municipalités et MRC présentes partout sur le territoire. Les propriétaires forestiers et les aménagistes en forêt privée doivent naviguer dans un environnement réglementaire d’une telle complexité qu’il devient difficile de s’y retrouver.
Voici les sept solutions proposées par GFQ :
- Intégrer dans la planification et les pratiques forestières l’adaptation des forêts aux changements climatiques;
- Simplifier le cadre légal et règlementaire pour favoriser l’aménagement durable dans le contexte des changements globaux;
- Poursuivre des démarches conjointes afin d’identifier des leviers supplémentaires qui permettront de multiplier les effets positifs de l’aménagement durable des forêts privées;
- Tirer vers le haut les conditions des travailleurs sylvicoles et collaborer à automatiser des travaux en forêt;
- Dynamiser la concertation régionale en forêt privée;
- Développer un plan sur les catastrophes naturelles;
- Communiquer davantage d’informations auprès de la société québécoise concernant le rôle de l’aménagement forestier dans le développement d’une économie verte.
Dernière édition
Février 2025
