Questionner et oser écouter
Être ou ne pas être, pour ou contre, y croire ou ne pas y croire… Poser des questions est un geste de collaboration et d’ouverture si nous osons également écouter les réponses! Et cela est valable dans les deux sens que nous soyons avec un client, un fournisseur ou en atelier de travail avec le MFFP! À l’heure des changements climatiques, de la précarité de certaines espèces animales et des défis de la main-d’œuvre, nous devons tous collaborer. La connaissance des enjeux n’est pas seulement l’affaire des autorités ministérielles! SVP, écoutez-nous également.
<strong>Stratégie nationale de production de bois (SNPB)</strong>
Dans l’énoncé de vision de la SNPB, le gouvernement du Québec indique avoir pour but « <em>d’augmenter la valeur des forêts publiques et privées afin de contribuer davantage à la création de richesse </em>au bénéfice de l’ensemble des régions du Québec,<em> tout en assurant son rôle dans la lutte contre les changements climatiques</em>. » Pour faire bénéficier l’ensemble des régions du Québec des retombés d’une augmentation de richesse, il doit inévitablement y avoir un lien territorial, ce qui passe par une prise en compte des enjeux régionaux, une planification régionale, une transformation ligneuse régionale et une filière entrepreneuriale régionale, tous contribuant au maintien et développement de nos régions.
<strong>Possibilités forestières</strong>
Dans un document de présentation du Forestier en chef qui s’intitule « Possibilités forestières de la période 2023-2028, 31 janvier 2022 », nous pouvons voir que l’effet cumulatif de plusieurs éléments vient influencer les possibilités forestières. Parmi les sept éléments énumérés que sont la protection/certification, les risques, les lisières boisées riveraines, l’acériculture, les pentes abruptes, la croissance forestière et l’effet des travaux sylvicoles, seulement les deux derniers éléments peuvent générer des effets à la hausse des possibilités forestières. Vous conviendrez que l’élément touchant les travaux sylvicoles est sans nul doute celui sur lequel nous devons prioriser nos efforts et sur lequel il nous est possible d’intervenir pour créer cette augmentation souhaitée de richesse.
Si provincialement la possibilité forestière a légèrement augmenté par rapport au calcul précédent, cette variation positive permettra-t-elle de soutenir le développement de la filière forestière ou conduira-t-elle à de nouvelles mesures de protection? Plus important encore, les variations régionales s’étendant entre -12% et 39% occasionneront-elles des impacts négatifs importants pour certains transformateurs et toute leur chaine d’approvisionnement régional (entrepreneurs forestiers)? Comment les variations négatives importantes sont-elles conformes aux orientations de la SNPB d’augmenter le bénéfice pour ces régions?
<strong>Une solution qui semble bien simple… en faire plus</strong>
La solution est évidente et d’apparence très simple pour accroitre les volumes, les dimensions des arbres et les essences prioritaires. Mais pour augmenter les travaux sylvicoles il faut plus que de belles stratégies. Il faut une réelle volonté. Certains diront que les stratégies sont nécessaires et permettent d’orienter l’action. Il sera donc temps de passer à la prochaine étape. Des budgets conséquents et des mesures pour soutenir le développement de toute la filiale forestière. L’augmentation des budgets dédiés à la sylviculture ne permettra pas à elle seule d’atteindre l’objectif de bénéfice pour les régions. Les mesures de soutien et/ou normatives sont intimement liées aux budgets pour la possible réussite de la SNPB. Car pour faire des travaux sylvicoles, il faut des entreprises spécialisées. Et pour maximiser les retombés régionales, ces entreprises doivent être issues de leur milieu. Celles-ci sont d’ailleurs déjà en mesure de répondre aux attentes actuelles.
<strong>Quand commençons-nous?</strong>
Pour accroître encore l’intensification de la sylviculture, je vois trois moyens incontournables. Premièrement, il faut que chaque Stratégie <u>régionale</u> de production de bois (SRPB) se dote de cibles ambitieuses. Deuxièmement, il faut que le gouvernement reconnaisse l’apport significatif de l’aménagement forestier durable pour les régions du Québec en augmentant significativement les budgets dédiés à la sylviculture. Et troisièmement, que le gouvernement et le MFFP valorisent les métiers reliés à la sylviculture en accordant aux entreprises spécialisées de ce domaine une stabilité et prévisibilité essentielle au maintien, voire à l’accroissement, du bassin actuel de la main-d’œuvre sylvicole. Cette main-d’œuvre est l’élément essentiel à tout projet d’intensification sylvicole.
<strong>Intensifier ou ne pas intensifier? </strong>
Et si l’intensification nous permettait d’accroître les territoires protégés sans impact sur les prélèvements ligneux? Et si l’intensification permettait d’améliorer la prévisibilité? Et si l’intensification nous permettait d’améliorer la vitalité des régions? En espérant que le gouvernement y croit également.
<strong>Stratégie nationale de production de bois (SNPB)</strong>
Dans l’énoncé de vision de la SNPB, le gouvernement du Québec indique avoir pour but « <em>d’augmenter la valeur des forêts publiques et privées afin de contribuer davantage à la création de richesse </em>au bénéfice de l’ensemble des régions du Québec,<em> tout en assurant son rôle dans la lutte contre les changements climatiques</em>. » Pour faire bénéficier l’ensemble des régions du Québec des retombés d’une augmentation de richesse, il doit inévitablement y avoir un lien territorial, ce qui passe par une prise en compte des enjeux régionaux, une planification régionale, une transformation ligneuse régionale et une filière entrepreneuriale régionale, tous contribuant au maintien et développement de nos régions.
<strong>Possibilités forestières</strong>
Dans un document de présentation du Forestier en chef qui s’intitule « Possibilités forestières de la période 2023-2028, 31 janvier 2022 », nous pouvons voir que l’effet cumulatif de plusieurs éléments vient influencer les possibilités forestières. Parmi les sept éléments énumérés que sont la protection/certification, les risques, les lisières boisées riveraines, l’acériculture, les pentes abruptes, la croissance forestière et l’effet des travaux sylvicoles, seulement les deux derniers éléments peuvent générer des effets à la hausse des possibilités forestières. Vous conviendrez que l’élément touchant les travaux sylvicoles est sans nul doute celui sur lequel nous devons prioriser nos efforts et sur lequel il nous est possible d’intervenir pour créer cette augmentation souhaitée de richesse.
Si provincialement la possibilité forestière a légèrement augmenté par rapport au calcul précédent, cette variation positive permettra-t-elle de soutenir le développement de la filière forestière ou conduira-t-elle à de nouvelles mesures de protection? Plus important encore, les variations régionales s’étendant entre -12% et 39% occasionneront-elles des impacts négatifs importants pour certains transformateurs et toute leur chaine d’approvisionnement régional (entrepreneurs forestiers)? Comment les variations négatives importantes sont-elles conformes aux orientations de la SNPB d’augmenter le bénéfice pour ces régions?
<strong>Une solution qui semble bien simple… en faire plus</strong>
La solution est évidente et d’apparence très simple pour accroitre les volumes, les dimensions des arbres et les essences prioritaires. Mais pour augmenter les travaux sylvicoles il faut plus que de belles stratégies. Il faut une réelle volonté. Certains diront que les stratégies sont nécessaires et permettent d’orienter l’action. Il sera donc temps de passer à la prochaine étape. Des budgets conséquents et des mesures pour soutenir le développement de toute la filiale forestière. L’augmentation des budgets dédiés à la sylviculture ne permettra pas à elle seule d’atteindre l’objectif de bénéfice pour les régions. Les mesures de soutien et/ou normatives sont intimement liées aux budgets pour la possible réussite de la SNPB. Car pour faire des travaux sylvicoles, il faut des entreprises spécialisées. Et pour maximiser les retombés régionales, ces entreprises doivent être issues de leur milieu. Celles-ci sont d’ailleurs déjà en mesure de répondre aux attentes actuelles.
<strong>Quand commençons-nous?</strong>
Pour accroître encore l’intensification de la sylviculture, je vois trois moyens incontournables. Premièrement, il faut que chaque Stratégie <u>régionale</u> de production de bois (SRPB) se dote de cibles ambitieuses. Deuxièmement, il faut que le gouvernement reconnaisse l’apport significatif de l’aménagement forestier durable pour les régions du Québec en augmentant significativement les budgets dédiés à la sylviculture. Et troisièmement, que le gouvernement et le MFFP valorisent les métiers reliés à la sylviculture en accordant aux entreprises spécialisées de ce domaine une stabilité et prévisibilité essentielle au maintien, voire à l’accroissement, du bassin actuel de la main-d’œuvre sylvicole. Cette main-d’œuvre est l’élément essentiel à tout projet d’intensification sylvicole.
<strong>Intensifier ou ne pas intensifier? </strong>
Et si l’intensification nous permettait d’accroître les territoires protégés sans impact sur les prélèvements ligneux? Et si l’intensification permettait d’améliorer la prévisibilité? Et si l’intensification nous permettait d’améliorer la vitalité des régions? En espérant que le gouvernement y croit également.
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