Si tout comme moi vous êtes de la génération qui a été bercée par les chansons de Passe-Partout, vous comprendrez ce titre. Vous souvenez-vous de celle qui disait quand on est seul pour travailler, ça ne va pas tellement vite, mais quand on est deux ça va deux fois mieux? Mon parcours professionnel a été empreint de solidarité, de concertation et de coopération. Ces dernières semaines, j’ai expérimenté de nouveau la force de travailler tous ensemble dans un but commun. Certes, cela demande du temps et de l’énergie, mais comme c’est gratifiant de constater l’écoute que nous pouvons avoir lorsque nous osons parler tous d’une seule et même voix!
 
Voir au-delà des différences
La concertation et le partenariat ne sont pas chose facile lorsque des organisations de différents horizons tentent de travailler ensemble. Cela demande d’être capable de s’élever au-delà de nos différences, de réussir à oublier ce qui nous divise et de penser uniquement au mieux-être collectif. Pour réussir un partenariat, il faut parvenir à oublier nos chapeaux corporatifs et travailler dans le même sens vers des objectifs partagés. Cela demande de la vision et la conviction qu’ensemble il est possible de faire mieux.
 
La confiance est la base de tout partenariat. Sans elle, toute tentative de collaboration et de partenariat est vouée à l’échec. La communication devient la pierre angulaire de cette confiance. Les acteurs doivent réussir à dialoguer de façon ouverte, sans craindre les fuites de renseignements stratégiques et sans agendas cachés.
 
Comme directrice d’une organisation collective, je suis très fière de ce que nous sommes parvenus à accomplir ces dernières semaines. En effet, des associations patronales, des organisations syndicales et des représentants de municipalités ont réussi à travailler main dans la main pour l’obtention de mesures de soutien pour les travailleurs, les entrepreneurs et les entreprises du secteur forestier touchés par les arrêts des travaux en raison des feux de forêt. Notre coalition a réussi à attirer l’attention des médias et celles des ministres concernés par nos demandes.
 
Merci à nos partenaires
Je tiens donc à remercier personnellement toutes les organisations ayant pris part à cette belle initiative : l’Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec, l’Alliance Forêt Boréale, l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers, la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN et Unifor. Nous avons su démontrer notre capacité à collaborer lorsque la situation l’exige. Vous avez toute ma gratitude.