La prévention, nerf de la guerre pour économiser
Ces dernières années, plusieurs organisations du secteur forestier, comme tout le secteur de l’assurance des entreprises ont pu observer une augmentation des primes d’assurance particulièrement en ce qui a trait aux véhicules automobiles. Comment expliquer ces hausses? Quel comportement adopter pour les prévenir?
Danick St-Pierre, Jean-Patrice Tremblay et Louis-Philip Tremblay sont tous trois courtiers en assurances de dommages chez Lussier Dale Parizeau, partenaire exclusif en assurance de dommages avec la Fédération québécoise des coopérative forestières (FQCF). Ils sont donc bien placés pour parler des fluctuations qui surviennent dans le marché de l’assurance.
«L’assurance, c’est mathématique», disent-ils. En gros, le calcul est simple, même pour un journaliste. Si le nombre de réclamations augmente et que le montant de celles-ci est aussi à la hausse, l’impact se fera forcément ressentir à long terme auprès du client.
C’est ce qui s’est produit cours des dernières années dans le domaine des véhicules automobiles. Il suffit de penser, par exemple, aux camions qui pouvaient se vendre aux environs de 150 000 $ en 2015 et qui coûtent maintenant plus de 200 000 $. Forcément, les coûts d’assurance doivent aussi suivre cette tendance. En cas de sinistres, la sévérité suit également.
Technologies dispendieuses
De même, l’intégration des technologies d’aide aux conduites telles que les caméras et les outils de détection de mouvement ont fait en sorte qu’en cas de bris, les équipements s’avèrent beaucoup plus dispendieux à remplacer. Auparavant, les équipements moins sophistiqués étaient d’ailleurs si peu chers, que plusieurs organisations ne prenaient même pas la peine de confier une réclamation.
Comme on peut le deviner dans ce domaine, le phénomène des hausses de prime est toutefois loin d’être unique aux coopératives forestières. Au contraire, tout indique que celles-ci ont subi des hausses moins marquées que le marché en général.
«En matière d’assurances, le nerf de la guerre, c’est la sensibilisation et la prévention. On rencontre régulièrement nos clients et on leur fait des recommandations. Au bout du compte, c’est eux qui voient à les appliquer et qui en retirent tout le mérite. Quand un client est sensibilisé et prend les moyens de prévention nécessaire, il transpose généralement sa culture à ses gens. Souvent, la fréquence des évènements en sera diminuée», signale Louis-Philippe Tremblay.
D’autres facteurs peuvent aussi entrer en ligne de compte dans la détermination du coût des primes d’assurance, comme les revenus de placement. Or, à l’exception de 2019 qui a été il est vrai très positive, les marchés boursiers ont été marqués ces dernières années par une grande instabilité. L’assureur a deux façons d’atteindre ses objectifs financiers; le profit technique (prime – sinistre) et ses revenus de placements.
Assureur au bâton
En plus de la valeur des équipements, il importe aussi de prendre en compte les risques liés aux impacts des accidents. «Si un camion est impliqué dans une collision et qu’il y déversement de pétrole, il n’y a pratiquement pas de limites aux coûts qui peuvent s’en suivre. On peut alors facilement parler de plusieurs millions $. Dans une telle situation, c’est l’assureur qui va au bâton et il faut que ce soit pris en compte. Il est facile pour l’actuaire de déterminer une valeur en dommage direct, mais les dommages indirects sont difficilement calculables!», explique Danick St-Pierre.
Outre les véhicules automobiles, les courtiers de Lussier Dale Parizeau estiment que les primes ont été relativement stables dans les autres domaines de l’assurance de dommages en foresterie. En vertu de son entente exclusive avec la FQCF, l’entreprise qui a acquis une solide expertise dans le domaine de la foresterie offre ses services non seulement aux membres de celle-ci, mais aussi à ses sous-traitants.
LDP est en mesure d’offrir et couvrir toutes la gamme des besoins en assurance de dommages par le biais d’entente exclusives avec des assureurs reconnus. Il gravite dans le milieu forestier depuis plus de 25 ans. Que ce soit des équipements de récolte forestière, de voirie, de transport de sylviculture ou des coopératives proprement dites, les besoins d’assurances commerciales sont la niche du cabinet. «Notre force, c’est notre service personnalisé. On connaît bien nos clients et on les visite régulièrement. Cela nous permet de leur présenter une offre adaptée à leurs besoins», fait valoir Jean-Patrice Tremblay.
Effet COVID-19
Et la pandémie de COVID-19, quel impact aura-t-elle sur les primes. À ce sujet, les conseillers en assurance sont d’avis qu’il est encore trop tôt pour le savoir. Si le trafic a diminué, on peut penser qu’il en va de même pour les accidents, ce qui conduirait à une baisse du nombre de réclamations. Par contre, avec les bourses qui n’ont cessé de fluctuer, les revenus de placements ont pu être malmenés. Gardons è l’esprit que le secteur forestier est un service essentiel et que le Timing de cette pandémie a eu peu d’influence sur les activités du monde forestier.
Danick St-Pierre, Jean-Patrice Tremblay et Louis-Philip Tremblay sont tous trois courtiers en assurances de dommages chez Lussier Dale Parizeau, partenaire exclusif en assurance de dommages avec la Fédération québécoise des coopérative forestières (FQCF). Ils sont donc bien placés pour parler des fluctuations qui surviennent dans le marché de l’assurance.
«L’assurance, c’est mathématique», disent-ils. En gros, le calcul est simple, même pour un journaliste. Si le nombre de réclamations augmente et que le montant de celles-ci est aussi à la hausse, l’impact se fera forcément ressentir à long terme auprès du client.
C’est ce qui s’est produit cours des dernières années dans le domaine des véhicules automobiles. Il suffit de penser, par exemple, aux camions qui pouvaient se vendre aux environs de 150 000 $ en 2015 et qui coûtent maintenant plus de 200 000 $. Forcément, les coûts d’assurance doivent aussi suivre cette tendance. En cas de sinistres, la sévérité suit également.
Technologies dispendieuses
De même, l’intégration des technologies d’aide aux conduites telles que les caméras et les outils de détection de mouvement ont fait en sorte qu’en cas de bris, les équipements s’avèrent beaucoup plus dispendieux à remplacer. Auparavant, les équipements moins sophistiqués étaient d’ailleurs si peu chers, que plusieurs organisations ne prenaient même pas la peine de confier une réclamation.
Comme on peut le deviner dans ce domaine, le phénomène des hausses de prime est toutefois loin d’être unique aux coopératives forestières. Au contraire, tout indique que celles-ci ont subi des hausses moins marquées que le marché en général.
«En matière d’assurances, le nerf de la guerre, c’est la sensibilisation et la prévention. On rencontre régulièrement nos clients et on leur fait des recommandations. Au bout du compte, c’est eux qui voient à les appliquer et qui en retirent tout le mérite. Quand un client est sensibilisé et prend les moyens de prévention nécessaire, il transpose généralement sa culture à ses gens. Souvent, la fréquence des évènements en sera diminuée», signale Louis-Philippe Tremblay.
D’autres facteurs peuvent aussi entrer en ligne de compte dans la détermination du coût des primes d’assurance, comme les revenus de placement. Or, à l’exception de 2019 qui a été il est vrai très positive, les marchés boursiers ont été marqués ces dernières années par une grande instabilité. L’assureur a deux façons d’atteindre ses objectifs financiers; le profit technique (prime – sinistre) et ses revenus de placements.
Assureur au bâton
En plus de la valeur des équipements, il importe aussi de prendre en compte les risques liés aux impacts des accidents. «Si un camion est impliqué dans une collision et qu’il y déversement de pétrole, il n’y a pratiquement pas de limites aux coûts qui peuvent s’en suivre. On peut alors facilement parler de plusieurs millions $. Dans une telle situation, c’est l’assureur qui va au bâton et il faut que ce soit pris en compte. Il est facile pour l’actuaire de déterminer une valeur en dommage direct, mais les dommages indirects sont difficilement calculables!», explique Danick St-Pierre.
Outre les véhicules automobiles, les courtiers de Lussier Dale Parizeau estiment que les primes ont été relativement stables dans les autres domaines de l’assurance de dommages en foresterie. En vertu de son entente exclusive avec la FQCF, l’entreprise qui a acquis une solide expertise dans le domaine de la foresterie offre ses services non seulement aux membres de celle-ci, mais aussi à ses sous-traitants.
LDP est en mesure d’offrir et couvrir toutes la gamme des besoins en assurance de dommages par le biais d’entente exclusives avec des assureurs reconnus. Il gravite dans le milieu forestier depuis plus de 25 ans. Que ce soit des équipements de récolte forestière, de voirie, de transport de sylviculture ou des coopératives proprement dites, les besoins d’assurances commerciales sont la niche du cabinet. «Notre force, c’est notre service personnalisé. On connaît bien nos clients et on les visite régulièrement. Cela nous permet de leur présenter une offre adaptée à leurs besoins», fait valoir Jean-Patrice Tremblay.
Effet COVID-19
Et la pandémie de COVID-19, quel impact aura-t-elle sur les primes. À ce sujet, les conseillers en assurance sont d’avis qu’il est encore trop tôt pour le savoir. Si le trafic a diminué, on peut penser qu’il en va de même pour les accidents, ce qui conduirait à une baisse du nombre de réclamations. Par contre, avec les bourses qui n’ont cessé de fluctuer, les revenus de placements ont pu être malmenés. Gardons è l’esprit que le secteur forestier est un service essentiel et que le Timing de cette pandémie a eu peu d’influence sur les activités du monde forestier.
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