La communication : pilier de la résolution des conflits
Au mois d’octobre 2024, je vous entretenais des décisions 12673 et 12716 de la Régie des marchés agricoles et alimentaires (RMAAQ), qui avaient déclenché des questionnements déplacés sur certains aspects du modèle d’affaires de nos groupements, en particulier ceux situés sur la Côte-du-Sud et dans le sud du Québec. En réponse, les propriétaires regroupés au sein des groupements forestiers se sont unis pour affirmer la nécessité de défendre un modèle qui assure leur autonomie dans certaines activités liées à la mise en marché des bois afin de demeurer compétitifs. La gestion de ce dossier complexe appelle à une communication franche et à une collaboration entre tous les intervenants pour résoudre les défis communs et pour faire valoir nos positions.
Nous devons être conscients que toute situation conflictuelle exige une démarche de dialogue et de concertation. C'est grâce à des discussions ouvertes que nous pourrons explorer les meilleures pistes pour adapter nos pratiques et nos structures de marché tout en préservant les intérêts de chaque propriétaire. Une communication efficace permet également d'éviter des incompréhensions et des désaccords, favorisant ainsi des solutions basées sur le consensus et l’intérêt collectif. Actuellement, les règlements approuvés par la RMAAQ apportent peu de clarté sur des éléments importants comme : la notion de prix minimum, la capacité de choisir son transporteur, etc. De plus, les décisions empêchent le dialogue entre les experts sur le terrain et les acheteurs lors des négociations des prochaines conventions.
Mettre en avant l’expertise de tous les acteurs
Pour naviguer efficacement dans ce contexte de changements et de nouvelles exigences réglementaires, il est essentiel de reconnaître et d’exploiter pleinement l'expertise de chaque intervenant, qu'il s'agisse des propriétaires, d’employés de groupements forestiers ou de syndicats, de transformateurs ou des autres acteurs de la chaîne de valeur. Ce sont ces individus qui connaissent le mieux les besoins, les défis et les opportunités associés à la gestion des forêts privées. Rappelons encore qu’en vertu des décisions de la RMAAQ, les syndicats et le CIFQ seraient les seuls à pouvoir négocier le bois dans la Côte-du-Sud et le sud du Québec.
La force de nos groupements forestiers repose en grande partie sur leur capacité à faire converger les expertises individuelles vers des solutions collectives innovantes et durables. Nos propriétaires membres consacrent actuellement un temps précieux à la recherche de solutions adaptées à leur réalité régionale et économique. Depuis plus de 50 ans, les propriétaires regroupés membres des groupements forestiers effectuent de la mise en marché collective. Leur engagement mérite une reconnaissance, car c'est grâce à leur contribution que nous pourrons développer une mise en marché moderne et inclusive, où les bénéfices sont redistribués équitablement.
Identifier des solutions bénéfiques pour tous
Plutôt que de laisser les décisions de la RMAAQ restreindre nos actions, nous devons considérer ce contexte comme une opportunité d’innover et de renforcer notre modèle. Les nouveaux règlements sont actuellement perçus uniquement comme des obstacles. Toutefois, j’invite les syndicats et les groupements forestiers à créer des rapprochements malgré les tensions. Ensemble, on pourrait probablement s’entendre sur des principes qui aideront les propriétaires.
Outre la règlementation, des outils pourraient être développés conjointement pour assurer une mise en marché efficace et ordonnée de manière aussi à atteindre les objectifs que le gouvernement du Québec cible lorsqu’il investit en forêt privée. Dans la dernière année, les groupements forestiers ont développé une plateforme de mouvance des bois qui permettra notamment de répondre aux nouvelles exigences de traçabilité européennes. Cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive pour optimiser la rentabilité des opérations et les retombées pour les propriétaires. On pourrait collaborer avec les syndicats afin de s’assurer que les propriétaires, en dehors du réseau des groupements, puissent aussi respecter ces exigences. Il y a d’autres outils complémentaires à la gestion de l’offre à ne pas mettre de côté.
En conclusion, les règlements de la Côte-du-Sud et dans le sud du Québec pourraient avoir des répercussions profondes sur notre secteur. Les syndicats doivent communiquer davantage d’informations à l’ensemble des propriétaires. C’est en poursuivant une communication constante et en mettant de l'avant l’expertise de chacun que nous pourrons offrir un meilleur environnement d’affaires pour les propriétaires de boisé. La modernisation de la mise en marché des bois, tout comme le renforcement de notre capacité d’adaptation sont des étapes nécessaires pour assurer un avenir prospère aux propriétaires forestiers du Québec.
Grâce à ce dialogue continu, nous nous engagerons à poursuivre le développement d’un modèle d’affaires à la fois moderne et respectueux des valeurs fondamentales de nos membres.
Nous devons être conscients que toute situation conflictuelle exige une démarche de dialogue et de concertation. C'est grâce à des discussions ouvertes que nous pourrons explorer les meilleures pistes pour adapter nos pratiques et nos structures de marché tout en préservant les intérêts de chaque propriétaire. Une communication efficace permet également d'éviter des incompréhensions et des désaccords, favorisant ainsi des solutions basées sur le consensus et l’intérêt collectif. Actuellement, les règlements approuvés par la RMAAQ apportent peu de clarté sur des éléments importants comme : la notion de prix minimum, la capacité de choisir son transporteur, etc. De plus, les décisions empêchent le dialogue entre les experts sur le terrain et les acheteurs lors des négociations des prochaines conventions.
Mettre en avant l’expertise de tous les acteurs
Pour naviguer efficacement dans ce contexte de changements et de nouvelles exigences réglementaires, il est essentiel de reconnaître et d’exploiter pleinement l'expertise de chaque intervenant, qu'il s'agisse des propriétaires, d’employés de groupements forestiers ou de syndicats, de transformateurs ou des autres acteurs de la chaîne de valeur. Ce sont ces individus qui connaissent le mieux les besoins, les défis et les opportunités associés à la gestion des forêts privées. Rappelons encore qu’en vertu des décisions de la RMAAQ, les syndicats et le CIFQ seraient les seuls à pouvoir négocier le bois dans la Côte-du-Sud et le sud du Québec.
La force de nos groupements forestiers repose en grande partie sur leur capacité à faire converger les expertises individuelles vers des solutions collectives innovantes et durables. Nos propriétaires membres consacrent actuellement un temps précieux à la recherche de solutions adaptées à leur réalité régionale et économique. Depuis plus de 50 ans, les propriétaires regroupés membres des groupements forestiers effectuent de la mise en marché collective. Leur engagement mérite une reconnaissance, car c'est grâce à leur contribution que nous pourrons développer une mise en marché moderne et inclusive, où les bénéfices sont redistribués équitablement.
Identifier des solutions bénéfiques pour tous
Plutôt que de laisser les décisions de la RMAAQ restreindre nos actions, nous devons considérer ce contexte comme une opportunité d’innover et de renforcer notre modèle. Les nouveaux règlements sont actuellement perçus uniquement comme des obstacles. Toutefois, j’invite les syndicats et les groupements forestiers à créer des rapprochements malgré les tensions. Ensemble, on pourrait probablement s’entendre sur des principes qui aideront les propriétaires.
Outre la règlementation, des outils pourraient être développés conjointement pour assurer une mise en marché efficace et ordonnée de manière aussi à atteindre les objectifs que le gouvernement du Québec cible lorsqu’il investit en forêt privée. Dans la dernière année, les groupements forestiers ont développé une plateforme de mouvance des bois qui permettra notamment de répondre aux nouvelles exigences de traçabilité européennes. Cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive pour optimiser la rentabilité des opérations et les retombées pour les propriétaires. On pourrait collaborer avec les syndicats afin de s’assurer que les propriétaires, en dehors du réseau des groupements, puissent aussi respecter ces exigences. Il y a d’autres outils complémentaires à la gestion de l’offre à ne pas mettre de côté.
En conclusion, les règlements de la Côte-du-Sud et dans le sud du Québec pourraient avoir des répercussions profondes sur notre secteur. Les syndicats doivent communiquer davantage d’informations à l’ensemble des propriétaires. C’est en poursuivant une communication constante et en mettant de l'avant l’expertise de chacun que nous pourrons offrir un meilleur environnement d’affaires pour les propriétaires de boisé. La modernisation de la mise en marché des bois, tout comme le renforcement de notre capacité d’adaptation sont des étapes nécessaires pour assurer un avenir prospère aux propriétaires forestiers du Québec.
Grâce à ce dialogue continu, nous nous engagerons à poursuivre le développement d’un modèle d’affaires à la fois moderne et respectueux des valeurs fondamentales de nos membres.
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