Hommage à un pilier de la foresterie québécoise
En juillet dernier, le monde de la foresterie au Québec perdait l’un des grands contributeurs à son développement et sans contredit l’une de ses figures les plus connues. Le professeur Luc Bouthillier était de toutes les tribunes pour transmettre avec passion sa compréhension des enjeux forestiers. Dans sa longue et fructueuse carrière au sein du corps professoral de l’Université Laval, il a été une inspiration et un mentor pour plusieurs, dont NANCY GÉLINAS, doyenne de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval, et MARC BEAUDOIN, directeur général de Groupements forestiers Québec.
Avant d’être une collègue de travail de Luc Bouthillier, Nancy Gélinas a été l’une de ses étudiantes. « Il était un enseignant passionné et passionnant. Il m’a carrément inspirée! Il a été mon co-directeur à la maîtrise et il m’a transmis sa passion et j’ai alors décidé de poursuivre au doctorat. C’était un enseignant qui partait sur des lancées, qui soulevait des débats, qui amenait à réfléchir, à voir les deux côtés de la médaille. Je me suis alors dit “C’est ça que je veux faire plus tard”. »
Luc Bouthillier était de plusieurs tribunes, souvent sollicité pour prendre la parole sur les enjeux liés à la foresterie. La doyenne de la Faculté de foresterie souligne d’ailleurs l’indépendance de point de vue qu’a toujours su préserver le chercheur et professeur. « Ses propos étaient souvent controversés, les industriels n’aimaient pas toujours ses réactions, mais il ne le faisait pas par confrontation. Il le faisait parce qu’il y croyait. »
Image publique de la Faculté de foresterie, Luc Bouthillier laissera un grand vide. « Pour moi, c’était un homme plus grand que nature. C’était un érudit qui aimait prendre la parole toujours dans le but d’éduquer. Il était unique. Ce que je souhaite, c’est que plus d’une personne prenne le flambeau, dont moi, afin de continuer à mettre en valeur la foresterie », conclut Mme Gélinas.
L’un des plus vieux souvenirs de Luc Bouthillier qu’a Marc Beaudoin, c’est une discussion élève professeur. « J’étais intimidé. Il m’écoutait avec ses yeux grands ouverts. Il était à 100 % dans ce que je disais, me posait des questions pour que je pousse ma réflexion. Luc avait une très grande capacité d’écoute avec tout le monde. Il écoutait de la même façon l’ouvrier sylvicole qu’il aurait écouté un prix Nobel. Pour lui, tout le monde avait quelque chose d’intéressant à dire et il faisait toujours sentir aux gens que ce qu’ils faisaient avait de la valeur. »
Le directeur général de Groupements forestiers Québec a fait partie des premières cohortes d’étudiants de Luc Bouthillier. « Il a été mon directeur de recherche à la maîtrise et on est restés amis depuis. On se côtoyait énormément et il me conseillait dans plusieurs facettes de ma vie, dont mon travail chez GFQ. Il m’a toujours accompagné dans mes réflexions sur ce que devrait être la forêt privée. Il nous rappelait toujours qu’il fallait se demander “qu’est-ce qu’on fait et pour qui on le fait”. Il nous aidait aussi, gracieusement, à déterminer ce qui serait discuté lors du congrès annuel en nous amenant à voir nos enjeux d’une façon plus large, en les mettant en perspective. Il étoffait énormément nos réflexions sur la forêt privée et sur les régions. Le monde de la foresterie au Québec perd un grand allié. Luc prenait une énorme place dans le portrait de la forêt. Luc était une personne unique. »
La directrice générale de la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF), ANNIE BEAUPRÉ, a aussi tenu à rendre hommage à M. Bouthillier. « C’est quelqu’un qui jouissait d’une immense crédibilité et dont l’opinion comptait beaucoup auprès de l’ensemble des acteurs du secteur forestier, incluant les représentants du gouvernement, et ce, même s’il ne se gênait pas pour les critiquer », se remémore-t-elle.
Elle souligne que M. Bouthillier avait pour habitude d’inviter chaque année un porte-parole de la FQCF à son cours de problématique forestière afin de d’effectuer une présentation sur la réalité des coopératives forestières.
Avant d’être une collègue de travail de Luc Bouthillier, Nancy Gélinas a été l’une de ses étudiantes. « Il était un enseignant passionné et passionnant. Il m’a carrément inspirée! Il a été mon co-directeur à la maîtrise et il m’a transmis sa passion et j’ai alors décidé de poursuivre au doctorat. C’était un enseignant qui partait sur des lancées, qui soulevait des débats, qui amenait à réfléchir, à voir les deux côtés de la médaille. Je me suis alors dit “C’est ça que je veux faire plus tard”. »
Luc Bouthillier était de plusieurs tribunes, souvent sollicité pour prendre la parole sur les enjeux liés à la foresterie. La doyenne de la Faculté de foresterie souligne d’ailleurs l’indépendance de point de vue qu’a toujours su préserver le chercheur et professeur. « Ses propos étaient souvent controversés, les industriels n’aimaient pas toujours ses réactions, mais il ne le faisait pas par confrontation. Il le faisait parce qu’il y croyait. »
Image publique de la Faculté de foresterie, Luc Bouthillier laissera un grand vide. « Pour moi, c’était un homme plus grand que nature. C’était un érudit qui aimait prendre la parole toujours dans le but d’éduquer. Il était unique. Ce que je souhaite, c’est que plus d’une personne prenne le flambeau, dont moi, afin de continuer à mettre en valeur la foresterie », conclut Mme Gélinas.
L’un des plus vieux souvenirs de Luc Bouthillier qu’a Marc Beaudoin, c’est une discussion élève professeur. « J’étais intimidé. Il m’écoutait avec ses yeux grands ouverts. Il était à 100 % dans ce que je disais, me posait des questions pour que je pousse ma réflexion. Luc avait une très grande capacité d’écoute avec tout le monde. Il écoutait de la même façon l’ouvrier sylvicole qu’il aurait écouté un prix Nobel. Pour lui, tout le monde avait quelque chose d’intéressant à dire et il faisait toujours sentir aux gens que ce qu’ils faisaient avait de la valeur. »
Le directeur général de Groupements forestiers Québec a fait partie des premières cohortes d’étudiants de Luc Bouthillier. « Il a été mon directeur de recherche à la maîtrise et on est restés amis depuis. On se côtoyait énormément et il me conseillait dans plusieurs facettes de ma vie, dont mon travail chez GFQ. Il m’a toujours accompagné dans mes réflexions sur ce que devrait être la forêt privée. Il nous rappelait toujours qu’il fallait se demander “qu’est-ce qu’on fait et pour qui on le fait”. Il nous aidait aussi, gracieusement, à déterminer ce qui serait discuté lors du congrès annuel en nous amenant à voir nos enjeux d’une façon plus large, en les mettant en perspective. Il étoffait énormément nos réflexions sur la forêt privée et sur les régions. Le monde de la foresterie au Québec perd un grand allié. Luc prenait une énorme place dans le portrait de la forêt. Luc était une personne unique. »
La directrice générale de la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF), ANNIE BEAUPRÉ, a aussi tenu à rendre hommage à M. Bouthillier. « C’est quelqu’un qui jouissait d’une immense crédibilité et dont l’opinion comptait beaucoup auprès de l’ensemble des acteurs du secteur forestier, incluant les représentants du gouvernement, et ce, même s’il ne se gênait pas pour les critiquer », se remémore-t-elle.
Elle souligne que M. Bouthillier avait pour habitude d’inviter chaque année un porte-parole de la FQCF à son cours de problématique forestière afin de d’effectuer une présentation sur la réalité des coopératives forestières.
Dernière édition