Groupement forestier : un modèle défini et reconnu

Il y a maintenant environ cinquante ans, en réaction à la fermeture des paroisses dites marginales et non viables économiquement sur le territoire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, des milliers de citoyens s’unissaient pour conserver leur droit de demeurer là où ils sont nés. Ils donneront le nom d’Opérations Dignité à leur mouvement.
Leur revendication était de vivre de la principale ressource disponible dans leur milieu : la forêt. C’est de ce mouvement, qui fut la plus importante mobilisation en milieu rural qu’a connu le Canada, que sont nés les organismes de gestion en commun (OGC), aujourd’hui définis comme des groupements forestiers. Par la force des choses ou pour répondre aux recommandations du Bureau d'aménagement de l'est du Québec, nous nous sommes pris en main et avons créé des organisations collectives afin de sauver nos communautés de la fermeture et avons occupé le territoire en créant un sentiment d’appartenance.
La reconnaissance des groupements forestiers comme acteurs majeurs de développement de la forêt privée a été confirmée en partie par le MRNF lors du Sommet de la forêt privée de 1995. En plus du gouvernement, les autres acteurs majeurs du développement de la forêt privée (industrie forestière, monde municipal et Fédération des producteurs forestiers du Québec) reconnaissaient les groupements forestiers comme organisations de propriétaires forestiers.
Lors du Rendez-vous sur la forêt privée, tenu le 30 mai 2011, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) décidait de reconnaître le modèle d’affaires des groupements forestiers. Depuis 2012, le modèle d’affaires est défini et appliqué. Un processus d’audit de conformité a été développé par le gouvernement du Québec et permet de s’assurer que les groupements forestiers respectent les exigences du modèle d’affaires reconnu par le MRNF.
Comme mentionné dans mon éditorial précédent, il est facile de trouver l’information relative au modèle d’affaires sur internet en consultant un document numérique publié par Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Vous y trouverez toutes les exigences à respecter ainsi que la définition suivante.
Groupement forestier, n. m. : Organisme regroupant des propriétaires de boisés privés et contrôlés par eux, qui a la responsabilité de leur fournir des services de mise en valeur de leurs lots boisés, dans le but d’aménager collectivement les ressources forestières sur les terres privées, dans une optique de développement durable, et qui retourne en service s et en valeur aux actionnaires ou aux détenteurs de parts sociales du groupement forestier et à la collectivité le fruit de ses opérations, à l’œuvre sur un territoire exclusif et faisant partie de la liste des groupements forestiers reconnus par l’État.
Depuis leur formation, les groupements forestiers ont permis le développement d’une bonne expertise dans le domaine de l’aménagement forestier et de la récolte de bois en forêt privée. Ils permettent, notamment, de regrouper des superficies, de maintenir une expertise solide dans tout le Québec et de favoriser un effet de levier des investissements de l’État sur d’autres secteurs d’activité.
En 2021-2022, le chiffre d’affaires de nos organisations collectives était de près de 240 M$. De ce montant, 53% provenaient de la vente de bois. Depuis cinquante ans, il est accepté que les groupements forestiers mettent en marché des bois de la forêt privée. C’est dans notre ADN de s’impliquer au développement de l’environnement d’affaires des 26 000 membres regroupés.
Groupements forestiers Québec renouvelle actuellement sa planification stratégique. Lors des consultations, nos membres ont mentionné vouloir faire une plus grande promotion du modèle d’affaires des groupements forestiers. J’ai pris un peu d’avance aujourd’hui.
Je vous souhaite un joyeux temps des fêtes et une bonne année 2023!
Leur revendication était de vivre de la principale ressource disponible dans leur milieu : la forêt. C’est de ce mouvement, qui fut la plus importante mobilisation en milieu rural qu’a connu le Canada, que sont nés les organismes de gestion en commun (OGC), aujourd’hui définis comme des groupements forestiers. Par la force des choses ou pour répondre aux recommandations du Bureau d'aménagement de l'est du Québec, nous nous sommes pris en main et avons créé des organisations collectives afin de sauver nos communautés de la fermeture et avons occupé le territoire en créant un sentiment d’appartenance.
La reconnaissance des groupements forestiers comme acteurs majeurs de développement de la forêt privée a été confirmée en partie par le MRNF lors du Sommet de la forêt privée de 1995. En plus du gouvernement, les autres acteurs majeurs du développement de la forêt privée (industrie forestière, monde municipal et Fédération des producteurs forestiers du Québec) reconnaissaient les groupements forestiers comme organisations de propriétaires forestiers.
Lors du Rendez-vous sur la forêt privée, tenu le 30 mai 2011, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) décidait de reconnaître le modèle d’affaires des groupements forestiers. Depuis 2012, le modèle d’affaires est défini et appliqué. Un processus d’audit de conformité a été développé par le gouvernement du Québec et permet de s’assurer que les groupements forestiers respectent les exigences du modèle d’affaires reconnu par le MRNF.
Comme mentionné dans mon éditorial précédent, il est facile de trouver l’information relative au modèle d’affaires sur internet en consultant un document numérique publié par Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Vous y trouverez toutes les exigences à respecter ainsi que la définition suivante.
Groupement forestier, n. m. : Organisme regroupant des propriétaires de boisés privés et contrôlés par eux, qui a la responsabilité de leur fournir des services de mise en valeur de leurs lots boisés, dans le but d’aménager collectivement les ressources forestières sur les terres privées, dans une optique de développement durable, et qui retourne en service s et en valeur aux actionnaires ou aux détenteurs de parts sociales du groupement forestier et à la collectivité le fruit de ses opérations, à l’œuvre sur un territoire exclusif et faisant partie de la liste des groupements forestiers reconnus par l’État.
Depuis leur formation, les groupements forestiers ont permis le développement d’une bonne expertise dans le domaine de l’aménagement forestier et de la récolte de bois en forêt privée. Ils permettent, notamment, de regrouper des superficies, de maintenir une expertise solide dans tout le Québec et de favoriser un effet de levier des investissements de l’État sur d’autres secteurs d’activité.
En 2021-2022, le chiffre d’affaires de nos organisations collectives était de près de 240 M$. De ce montant, 53% provenaient de la vente de bois. Depuis cinquante ans, il est accepté que les groupements forestiers mettent en marché des bois de la forêt privée. C’est dans notre ADN de s’impliquer au développement de l’environnement d’affaires des 26 000 membres regroupés.
Groupements forestiers Québec renouvelle actuellement sa planification stratégique. Lors des consultations, nos membres ont mentionné vouloir faire une plus grande promotion du modèle d’affaires des groupements forestiers. J’ai pris un peu d’avance aujourd’hui.
Je vous souhaite un joyeux temps des fêtes et une bonne année 2023!
Dernière édition
Février 2025
