Forestiers et généreux
L’avancement technologique et la recherche sur l’utilisation du bois pourront continuer de progresser à l’Université Laval grâce à un don familial de 1 M$.
Par Dany Rousseau
«Tant de connnaissances demeurent à découvrir et connaître dans les domaines de l’anatomie et de la physiologie de l’arbre de même qu’à la culture de l’arbre et le traitement des bois en vue d’en étendre l’utilisation sous tous les climats et tous les continents», explique Gilbert Tardif, patriarche de la famille qui a inscrit le plus grand don privé de l’histoire de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) de l’Université Laval.
Dire que la famille Tardif est bien connue et engagée envers le développement de la connaissance en foresterie relève de l’euphémisme. Diplômé en génie forestier de l’Université Laval en 1952, Gilbert Tardif fut de la première cohorte d’étudiants à fréquenter le nouveau pavillon Abitibi-Price. Après des études de 2e et 3e cycle aux États-Unis, il œuvre comme ingénieur au sein de plusieurs firmes au Québec et en Ontario.
L’aventure Maibec
S’amorce par la suite pour M. Tardif ce qu’il décrit comme une belle aventure qui se continue encore aujourd’hui. Après avoir agi de 1971 à 1980 en tant que vice-président des opérations forestières et de la production pour l’entreprise manufacturière Maibec, il en devient propriétaire et président directeur général en 1981. Il occupera ce poste jusqu’en 2004 ; ses fils François et Charles prendront alors la relève.
Pour le doyen de la FFGG, Guy Mercier, Gilbert Tardif est un «visionnaire qui a incité le Québec à imaginer des marchés autres que ceux des pâtes et papiers et de la production de bois de construction».
Bourse
Le don de la famille Tardif permettra, entre autres, la création de la bourse Maibec d’un montant de 25 000 $ par année. Elle sera destinée à recruter des étudiants de 2e cycle en génie du bois en vue de former une relève hautement qualifiée et de soutenir la recherche dans le domaine de la deuxième transformation du bois. Un fonds de soutien pour la formation et la recherche en génie du bois sera également créé.
Dans ce contexte, on ne peut qu’applaudir la décision de la FFGG de souligner la contribution de Gilbert Tardif en renommant en son honneur la salle Kruger du pavillon Gene-H.–Kruger. «Depuis son passage sur les bancs de l’Université Laval, Gilbert Tardif ne l’a jamais vraiment quittée, fait remarquer la rectrice Sophie D’Amours. Il a d’ailleurs participé au comité de création du baccalauréat en génie du bois et Maibec a été la première entreprise à accueillir des stagiaires de ce programme ! »
Passion intacte
À échanger avec M. Tardif, on constate d’ailleurs rapidement que sa passion pour la foresterie demeure intacte. «La forêt est une déesse qui enjolive tous les recoins de la terre», déclare-t-il.
Que dirait-il aux jeunes qui songent à entreprendre un métier forestier? « Vous avez un très bel avenir : il y a tant de choses à faire et entreprendre. Surtout, surtout il faut non seulement exploiter nos forêts commerciales, mais aussi cultiver nos forêts, occuper le territoire de façon intelligente. Nous avons en bordure de nos routes trop de champs abandonnés et livrés aux fardoches».
Gilbert Tardif tient aussi à lancer un message à la gent féminine. «Vous avez votre place en foresterie à titre de scientifique et d’entrepreneure. Les fleurs poussent très bien en forêt et sans les arroser».
Par Dany Rousseau
«Tant de connnaissances demeurent à découvrir et connaître dans les domaines de l’anatomie et de la physiologie de l’arbre de même qu’à la culture de l’arbre et le traitement des bois en vue d’en étendre l’utilisation sous tous les climats et tous les continents», explique Gilbert Tardif, patriarche de la famille qui a inscrit le plus grand don privé de l’histoire de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique (FFGG) de l’Université Laval.
Dire que la famille Tardif est bien connue et engagée envers le développement de la connaissance en foresterie relève de l’euphémisme. Diplômé en génie forestier de l’Université Laval en 1952, Gilbert Tardif fut de la première cohorte d’étudiants à fréquenter le nouveau pavillon Abitibi-Price. Après des études de 2e et 3e cycle aux États-Unis, il œuvre comme ingénieur au sein de plusieurs firmes au Québec et en Ontario.
L’aventure Maibec
S’amorce par la suite pour M. Tardif ce qu’il décrit comme une belle aventure qui se continue encore aujourd’hui. Après avoir agi de 1971 à 1980 en tant que vice-président des opérations forestières et de la production pour l’entreprise manufacturière Maibec, il en devient propriétaire et président directeur général en 1981. Il occupera ce poste jusqu’en 2004 ; ses fils François et Charles prendront alors la relève.
Pour le doyen de la FFGG, Guy Mercier, Gilbert Tardif est un «visionnaire qui a incité le Québec à imaginer des marchés autres que ceux des pâtes et papiers et de la production de bois de construction».
Bourse
Le don de la famille Tardif permettra, entre autres, la création de la bourse Maibec d’un montant de 25 000 $ par année. Elle sera destinée à recruter des étudiants de 2e cycle en génie du bois en vue de former une relève hautement qualifiée et de soutenir la recherche dans le domaine de la deuxième transformation du bois. Un fonds de soutien pour la formation et la recherche en génie du bois sera également créé.
Dans ce contexte, on ne peut qu’applaudir la décision de la FFGG de souligner la contribution de Gilbert Tardif en renommant en son honneur la salle Kruger du pavillon Gene-H.–Kruger. «Depuis son passage sur les bancs de l’Université Laval, Gilbert Tardif ne l’a jamais vraiment quittée, fait remarquer la rectrice Sophie D’Amours. Il a d’ailleurs participé au comité de création du baccalauréat en génie du bois et Maibec a été la première entreprise à accueillir des stagiaires de ce programme ! »
Passion intacte
À échanger avec M. Tardif, on constate d’ailleurs rapidement que sa passion pour la foresterie demeure intacte. «La forêt est une déesse qui enjolive tous les recoins de la terre», déclare-t-il.
Que dirait-il aux jeunes qui songent à entreprendre un métier forestier? « Vous avez un très bel avenir : il y a tant de choses à faire et entreprendre. Surtout, surtout il faut non seulement exploiter nos forêts commerciales, mais aussi cultiver nos forêts, occuper le territoire de façon intelligente. Nous avons en bordure de nos routes trop de champs abandonnés et livrés aux fardoches».
Gilbert Tardif tient aussi à lancer un message à la gent féminine. «Vous avez votre place en foresterie à titre de scientifique et d’entrepreneure. Les fleurs poussent très bien en forêt et sans les arroser».
Dernière édition