Fier de faire partie de cette révolution!
Vous avez assurément remarqué au premier coup d’œil, que cette édition du <em>Monde Forestier, </em>célébrait le 50<sup>ème</sup>anniversaire des opérations <em>Dignité. </em>Pour un groupement forestier, il s’agit d’un jalon important. En effet, c’est parce que des habitants du territoire ont décidé de forger leur avenir en mettant en commun leurs forces que sont nés les groupements forestiers.
Ce jalon n’appartient pas uniquement aux groupements forestiers. Je crois fermement que l’approche collective qu’a initiée les opérations <em>Dignité</em> a marqué les communautés rurales du Québec. Si je me permets de l’affirmer, c’est que dans le paysage des régions forestières, il y a beaucoup de va et viens corporatif. À titre d’exemple, toutes les compagnies au sein desquelles j’ai fait mes stages en foresterie n’existent plus. Les Abitibi Price, Rexfor, Alliance, ont toutes changé de nom ou de propriétaire. Si nous faisions l’exercice pour le secteur, nous nous rendrions compte que plusieurs d’entre elles ont aussi disparu.
Pourtant, depuis près de cinquante ans, il y a une constante dans le secteur forestier. Celle des groupements forestiers. Dans un monde aussi changeant, maintenir sa place et son identité durant tout ce temps relève de l’exploit. Mais à quoi peut-on attribuer cet exploit?
<strong><em>Entreprises collectives</em></strong>
La première chose qui me vient à l’esprit c’est que les groupements forestiers sont nés d’une crise sociale. Cette crise a mobilisé toute une région autour d’un enjeu simple, celui de pouvoir demeurer dans leur milieu de vie. Ainsi, des solutions ont été trouvées pour atteindre cet enjeu commun. Et comme le problème était commun, les solutions le sont devenues aussi. Ces donc pourquoi, les propriétaires ont regroupé leurs superficies boisées pour développer maintenir une expertise et favoriser un effet de levier.
Basé sur la force du nombre ayant les mêmes intérêts de développement, de solidarité sociale et de préservation des intérêts communs, ce modèle d’affaires a traversé l’épreuve du temps.
Les groupements forestiers sont les seules structures qui regroupent des propriétaires membres impliqués dans la gestion et l’administration collective de leur bien sur la base d’une adhésion libre et volontaire. Ce cadre particulier constitue l’identité forte de ces organismes et de leur implication profonde dans leur milieu.
<strong><em>Évolution </em></strong>
Comme dit le dicton :« <a href="https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/143648">l'immobilisme n'est pas une vertu, mais seul moyen pour les simples </a><a href="https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/143648">d'esprit de croire qu'ils avancent.</a>» et bien chez les groupements forestiers, nous ne sommes pas des faibles d’esprits. Le concept de groupements forestier aurait pu s’appliquer que localement. Non! Compte tenu de son potentiel, le Gouvernement du Québec a choisi de l’appliquer à l’échelle de la province.
Depuis lors, l’évolution a été fulgurante. Au départ, les activités se limitaient à la réalisation de travaux sylvicoles non commerciaux. Mais en ayant pris la décision de se regrouper, les producteurs forestiers se sont donnés plus de moyens et ainsi, plus de possibilités de développement.
Ainsi, les groupements forestiers couvrent désormais une vaste gamme d’activités s’inscrivant dans leur mission première. Ces nouvelles activités, différentes de celles offertes par les autres conseillers forestiers, confèrent aux groupements forestiers un statut particulier. Les activités transcendent le rôle de conseiller forestier, les associant plutôt à des agents de développement et d’implication social.
Malgré que le programme d’aide soit à la base des opérations, une diversification importante des activités a été nécessaire afin d’assurer la pérennité des organisations et la consolidation de la main-d’œuvre dans les localités.
<strong><em>En phase avec leur environnement</em></strong>
Nous avons beau avoir de bonnes idées, il est difficile de les appliquer seul, surtout lorsque l’on parle de développement régional. Une des raisons de la longévité des groupements forestiers est certainement d’être en phase avec le développement de leur région.
En effet, Ils contribuent à la mise en place, dans toutes les régions du Québec, d’une expertise en foresterie conduisant à la réalisation des travaux d’aménagement selon les règles de l’art, l’intérêt des collectivités et du bien public. De plus, les groupements forestiers sont une source d’expertise de haut niveau en région.
<strong><em>En guise de conclusion</em></strong>
Un objectif commun, toujours évoluer et faire partie du développement de la communauté sont trois éléments qui selon moi, expliquent la longévité et la pertinence des groupements forestiers dans le paysage des régions du Québec. Toutefois, il ne faut surtout pas oublier que si c’est le cas aujourd’hui, c’est que des citoyens ont décidé de se tenir debout il y a cinquante ans! Et pour cela, merci beaucoup.
Ce jalon n’appartient pas uniquement aux groupements forestiers. Je crois fermement que l’approche collective qu’a initiée les opérations <em>Dignité</em> a marqué les communautés rurales du Québec. Si je me permets de l’affirmer, c’est que dans le paysage des régions forestières, il y a beaucoup de va et viens corporatif. À titre d’exemple, toutes les compagnies au sein desquelles j’ai fait mes stages en foresterie n’existent plus. Les Abitibi Price, Rexfor, Alliance, ont toutes changé de nom ou de propriétaire. Si nous faisions l’exercice pour le secteur, nous nous rendrions compte que plusieurs d’entre elles ont aussi disparu.
Pourtant, depuis près de cinquante ans, il y a une constante dans le secteur forestier. Celle des groupements forestiers. Dans un monde aussi changeant, maintenir sa place et son identité durant tout ce temps relève de l’exploit. Mais à quoi peut-on attribuer cet exploit?
<strong><em>Entreprises collectives</em></strong>
La première chose qui me vient à l’esprit c’est que les groupements forestiers sont nés d’une crise sociale. Cette crise a mobilisé toute une région autour d’un enjeu simple, celui de pouvoir demeurer dans leur milieu de vie. Ainsi, des solutions ont été trouvées pour atteindre cet enjeu commun. Et comme le problème était commun, les solutions le sont devenues aussi. Ces donc pourquoi, les propriétaires ont regroupé leurs superficies boisées pour développer maintenir une expertise et favoriser un effet de levier.
Basé sur la force du nombre ayant les mêmes intérêts de développement, de solidarité sociale et de préservation des intérêts communs, ce modèle d’affaires a traversé l’épreuve du temps.
Les groupements forestiers sont les seules structures qui regroupent des propriétaires membres impliqués dans la gestion et l’administration collective de leur bien sur la base d’une adhésion libre et volontaire. Ce cadre particulier constitue l’identité forte de ces organismes et de leur implication profonde dans leur milieu.
<strong><em>Évolution </em></strong>
Comme dit le dicton :« <a href="https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/143648">l'immobilisme n'est pas une vertu, mais seul moyen pour les simples </a><a href="https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/143648">d'esprit de croire qu'ils avancent.</a>» et bien chez les groupements forestiers, nous ne sommes pas des faibles d’esprits. Le concept de groupements forestier aurait pu s’appliquer que localement. Non! Compte tenu de son potentiel, le Gouvernement du Québec a choisi de l’appliquer à l’échelle de la province.
Depuis lors, l’évolution a été fulgurante. Au départ, les activités se limitaient à la réalisation de travaux sylvicoles non commerciaux. Mais en ayant pris la décision de se regrouper, les producteurs forestiers se sont donnés plus de moyens et ainsi, plus de possibilités de développement.
Ainsi, les groupements forestiers couvrent désormais une vaste gamme d’activités s’inscrivant dans leur mission première. Ces nouvelles activités, différentes de celles offertes par les autres conseillers forestiers, confèrent aux groupements forestiers un statut particulier. Les activités transcendent le rôle de conseiller forestier, les associant plutôt à des agents de développement et d’implication social.
Malgré que le programme d’aide soit à la base des opérations, une diversification importante des activités a été nécessaire afin d’assurer la pérennité des organisations et la consolidation de la main-d’œuvre dans les localités.
<strong><em>En phase avec leur environnement</em></strong>
Nous avons beau avoir de bonnes idées, il est difficile de les appliquer seul, surtout lorsque l’on parle de développement régional. Une des raisons de la longévité des groupements forestiers est certainement d’être en phase avec le développement de leur région.
En effet, Ils contribuent à la mise en place, dans toutes les régions du Québec, d’une expertise en foresterie conduisant à la réalisation des travaux d’aménagement selon les règles de l’art, l’intérêt des collectivités et du bien public. De plus, les groupements forestiers sont une source d’expertise de haut niveau en région.
<strong><em>En guise de conclusion</em></strong>
Un objectif commun, toujours évoluer et faire partie du développement de la communauté sont trois éléments qui selon moi, expliquent la longévité et la pertinence des groupements forestiers dans le paysage des régions du Québec. Toutefois, il ne faut surtout pas oublier que si c’est le cas aujourd’hui, c’est que des citoyens ont décidé de se tenir debout il y a cinquante ans! Et pour cela, merci beaucoup.
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