Évaporateur intelligent : une décision audacieuse qui rapporte

Daniel Mercier, de l’entreprise Plantation J.D. Mercier, de Saint-Honoré-de-Shenley, en Beauce, entamera ce printemps une deuxième saison de production acéricole avec de nouveaux équipements à la fine pointe de la technologie, dont un évaporateur électrique intelligent.
Alexandre D’Astous
Si l’investissement est important, M. Bernier assure qu’il en vaut la peine. « Ça nous a permis de produire un baril de 34 gallons de sirop d’érable pour 5,40$, ce qui revient à 15 cents du gallon. C’est vraiment très bas et très intéressant! C’est un investissement considérable, autour de 400 000$ au total, mais les résultats sont assez formidables dès la première année et ils devraient encore s’améliorer puisque le fabricant, Les Équipements CDL, est venu procéder à des améliorations au système cet été », indique celui qui a été producteur d’arbres de Noël pendant 40 ans, d’où le nom de l’entreprise.
De l’audace
« L’audace nous a poussée à aller vers un évaporateur intelligent et concentrateur intelligent HERO des Équipements CDL qui permet de contrôler à distance à peu près toutes nos opérations. On peut le gérer à partir de notre téléphone intelligent. Je préfère rester proche au cas, mais je pourrais tout contrôler à partir de mon cellulaire. L’an dernier, nous étions assez impressionnés, mais cette année ce sera encore un nouveau défi avec la bouilleuse Master E. C’est complètement nouveau. Ça fait seulement trois ans qu’elle est sur le marché », précise M. Mercier.
Le producteur souligne que toutes les opérations se font avec la technologie des Équipements CDL. L’évaporateur a coûté à lui seul 202 000$. À cela s’ajoute un séparateur à 130 000$ et des équipements électriques pour 60 000$, pour un investissement total de près de 400 000$.
« Le concentrateur à 10 membranes fonctionne extrêmement bien. On demande un degré Brix de 28 à 30. Il traite 2400 gallons d’eau à l’heure sans problème », ajoute celui qui recommande ces investissements.
« Il faut être audacieux un petit peu pour investir autant, mais quand tu n’as besoin d’aucun carburant autre que l’électricité, ça devient vraiment gagnant. Au coût de 5,40$ par baril, ça devient hallucinant de voir ça. Ce coût ne tient cependant pas compte du concentrateur électrique puisqu’on l’utilisait déjà avec nos anciens équipements à l’huile. »
Daniel Mercier raconte qu’il a rencontré le grand patron des Équipements CDL qui lui a vendu l’idée. « Nous avons discuté. Il m’a expliqué les avantages. Nous avons décidé de procéder aux investissements et je n’ai aucun regret. Si c’était à refaire, je le referais. Je suis réellement satisfait de l’investissement que j’ai fait ».
Un maximum de confort
Pour maximiser le confort, M. Mercier a construit un nouveau bâtiment de 20 pieds par 25 pieds. « Nous nous sommes fait une petite bâtisse à côté pour regarder les opérations par les vitraux et les télévisions. Quand le sirop est prêt, il traverse automatiquement dans l’autre bâtisse. Tout ce qu’on entend, c’est la presse à sirop. Le plus beau avec notre nouvel évaporateur, c’est que lorsque nous avons fini notre journée, nous plaçons les équipements en désucrage. Ça termine notre journée. Nous n’avons pas besoin de retravailler. Tous les lavages se font automatiquement. On évite tout le travail après le bouillage qui est normalement assez prenant en acériculture », commente-t-il.
Daniel Mercier est administrateur au Groupement forestier Beauce-Sud. Il exploite une érablière de 19 900 entailles. « Nous avions 2 500 acres de terres. Sur chaque terre, il y avait des érables. Nous avons combiné le tout pour arriver à un nombre de 19 900 entailles. J’ai gardé 1 000 acres de terres avec 19 900 entailles. Avec les arbres de Noël, l’acériculture était un complément pour garder notre main-d’œuvre pendant l’hiver et le printemps. »
87 000 entailles avec ses fils
Avec ses fils Marco et Keven, qui ont chacun leur érablière, la famille Mercier exploite 87 000 entailles. « Avec Marco, ils sont cinq employés à entailler sur une érablière de 17 000 entailles. Mon autre fils Keven compte une équipe de huit travailleurs pour une érablière de 52 000 entailles. De mon côté, je me suis gardé 1 000 acres. Mon autre fils, Sébastien, prendra ma relève dans un avenir assez rapproché. Il travaille dans le domaine de la construction. Ce sera sa première année sur l’érablière ce printemps. Il va venir s’adapter aux nouveaux équipements les fins de semaine. Il était venu un peu l’an passé, mais il va approfondir cette année », souligne le paternel.
Préparer sa retraite
Daniel Mercier prépare sa retraite tranquillement. Il a fait l’acquisition d’un petit broyeur pouvant être utilisé sur des pelles Kubota. « J’utilise cela pour ne pas briser le système racinaire des érables. C’est mon « dada ». Je travaille avec ça à longueur d’été pour débroussailler nos érablières avec un résultat concluant parce qu’on ne brise pas avec cette petite machine et nous pouvons passer sous les tubes sans trop de problèmes. Les résultats sont formidables depuis quatre ans. On arrive à maintenir des terrains propres. »
Lorsqu’il cèdera définitivement son érablière à Sébastien, M. Mercier se propose de demeurer actif en partageant son temps pour aider ses trois fils. « Pour passer le temps et s’amuser », dit-il.
Pour le moment, les fils de M. Mercier n’ont pas des équipements intelligents comme leur père. « Je pense que ça va venir. L’an dernier, c’était une année de rodage. Ce printemps, nous allons conclure pour savoir si nous avons pris la bonne décision. Si nos coûts demeurent les mêmes, ça va nous prouver que notre investissement est bon. Si les coûts demeurent aussi bas, les gars vont éventuellement en venir à cela aussi. Présentement, ils observent nos résultats et ils constatent que le travail a diminué du trois quarts. Ça laisse de l’énergie pour faire autre chose ».
CDL propose une version améliorée cette année. « Nous étions déjà satisfaits et je pense qu’on le sera davantage parce qu’ils ont apporté des modifications pour régler certains petits problèmes qu’on ne voyait même pas. Ça devrait donc être encore meilleur cette année. Le fournisseur procède à de l’amélioration en continu sur ces équipements ».
Alexandre D’Astous
Si l’investissement est important, M. Bernier assure qu’il en vaut la peine. « Ça nous a permis de produire un baril de 34 gallons de sirop d’érable pour 5,40$, ce qui revient à 15 cents du gallon. C’est vraiment très bas et très intéressant! C’est un investissement considérable, autour de 400 000$ au total, mais les résultats sont assez formidables dès la première année et ils devraient encore s’améliorer puisque le fabricant, Les Équipements CDL, est venu procéder à des améliorations au système cet été », indique celui qui a été producteur d’arbres de Noël pendant 40 ans, d’où le nom de l’entreprise.
De l’audace
« L’audace nous a poussée à aller vers un évaporateur intelligent et concentrateur intelligent HERO des Équipements CDL qui permet de contrôler à distance à peu près toutes nos opérations. On peut le gérer à partir de notre téléphone intelligent. Je préfère rester proche au cas, mais je pourrais tout contrôler à partir de mon cellulaire. L’an dernier, nous étions assez impressionnés, mais cette année ce sera encore un nouveau défi avec la bouilleuse Master E. C’est complètement nouveau. Ça fait seulement trois ans qu’elle est sur le marché », précise M. Mercier.
Le producteur souligne que toutes les opérations se font avec la technologie des Équipements CDL. L’évaporateur a coûté à lui seul 202 000$. À cela s’ajoute un séparateur à 130 000$ et des équipements électriques pour 60 000$, pour un investissement total de près de 400 000$.
« Le concentrateur à 10 membranes fonctionne extrêmement bien. On demande un degré Brix de 28 à 30. Il traite 2400 gallons d’eau à l’heure sans problème », ajoute celui qui recommande ces investissements.
« Il faut être audacieux un petit peu pour investir autant, mais quand tu n’as besoin d’aucun carburant autre que l’électricité, ça devient vraiment gagnant. Au coût de 5,40$ par baril, ça devient hallucinant de voir ça. Ce coût ne tient cependant pas compte du concentrateur électrique puisqu’on l’utilisait déjà avec nos anciens équipements à l’huile. »
Daniel Mercier raconte qu’il a rencontré le grand patron des Équipements CDL qui lui a vendu l’idée. « Nous avons discuté. Il m’a expliqué les avantages. Nous avons décidé de procéder aux investissements et je n’ai aucun regret. Si c’était à refaire, je le referais. Je suis réellement satisfait de l’investissement que j’ai fait ».
Un maximum de confort
Pour maximiser le confort, M. Mercier a construit un nouveau bâtiment de 20 pieds par 25 pieds. « Nous nous sommes fait une petite bâtisse à côté pour regarder les opérations par les vitraux et les télévisions. Quand le sirop est prêt, il traverse automatiquement dans l’autre bâtisse. Tout ce qu’on entend, c’est la presse à sirop. Le plus beau avec notre nouvel évaporateur, c’est que lorsque nous avons fini notre journée, nous plaçons les équipements en désucrage. Ça termine notre journée. Nous n’avons pas besoin de retravailler. Tous les lavages se font automatiquement. On évite tout le travail après le bouillage qui est normalement assez prenant en acériculture », commente-t-il.
Daniel Mercier est administrateur au Groupement forestier Beauce-Sud. Il exploite une érablière de 19 900 entailles. « Nous avions 2 500 acres de terres. Sur chaque terre, il y avait des érables. Nous avons combiné le tout pour arriver à un nombre de 19 900 entailles. J’ai gardé 1 000 acres de terres avec 19 900 entailles. Avec les arbres de Noël, l’acériculture était un complément pour garder notre main-d’œuvre pendant l’hiver et le printemps. »
87 000 entailles avec ses fils
Avec ses fils Marco et Keven, qui ont chacun leur érablière, la famille Mercier exploite 87 000 entailles. « Avec Marco, ils sont cinq employés à entailler sur une érablière de 17 000 entailles. Mon autre fils Keven compte une équipe de huit travailleurs pour une érablière de 52 000 entailles. De mon côté, je me suis gardé 1 000 acres. Mon autre fils, Sébastien, prendra ma relève dans un avenir assez rapproché. Il travaille dans le domaine de la construction. Ce sera sa première année sur l’érablière ce printemps. Il va venir s’adapter aux nouveaux équipements les fins de semaine. Il était venu un peu l’an passé, mais il va approfondir cette année », souligne le paternel.
Préparer sa retraite
Daniel Mercier prépare sa retraite tranquillement. Il a fait l’acquisition d’un petit broyeur pouvant être utilisé sur des pelles Kubota. « J’utilise cela pour ne pas briser le système racinaire des érables. C’est mon « dada ». Je travaille avec ça à longueur d’été pour débroussailler nos érablières avec un résultat concluant parce qu’on ne brise pas avec cette petite machine et nous pouvons passer sous les tubes sans trop de problèmes. Les résultats sont formidables depuis quatre ans. On arrive à maintenir des terrains propres. »
Lorsqu’il cèdera définitivement son érablière à Sébastien, M. Mercier se propose de demeurer actif en partageant son temps pour aider ses trois fils. « Pour passer le temps et s’amuser », dit-il.
Pour le moment, les fils de M. Mercier n’ont pas des équipements intelligents comme leur père. « Je pense que ça va venir. L’an dernier, c’était une année de rodage. Ce printemps, nous allons conclure pour savoir si nous avons pris la bonne décision. Si nos coûts demeurent les mêmes, ça va nous prouver que notre investissement est bon. Si les coûts demeurent aussi bas, les gars vont éventuellement en venir à cela aussi. Présentement, ils observent nos résultats et ils constatent que le travail a diminué du trois quarts. Ça laisse de l’énergie pour faire autre chose ».
CDL propose une version améliorée cette année. « Nous étions déjà satisfaits et je pense qu’on le sera davantage parce qu’ils ont apporté des modifications pour régler certains petits problèmes qu’on ne voyait même pas. Ça devrait donc être encore meilleur cette année. Le fournisseur procède à de l’amélioration en continu sur ces équipements ».
Dernière édition
Mars 2025
