Des protecteurs pour les feuillus
Protéger les plants d’arbres feuillus contre les rongeurs, les cervidés ainsi que la sécheresse et le gel hâtif, telle est la mission que s’est donnée l’entreprise Khowutzun Freegro Tree Shelters LLP.
Dany Rousseau
L’entreprise de Colombie-Britannique utilise une technologie développée au Québec. Il s’agit d’un tissu de polyéthynèle à haute densité enroulé autour des tiges à l’aide de piquets de cèdre rouge. Facile d’installation, cette solution protège les plants contre les rongeurs et les cervidés, mais laisse passer la lumière et l’air dont les arbres ont besoin pour assurer leur croissance.
«Nos protecteurs présentent de nombreux avantages. En été, ils ont été conçus pour prévenir la sécheresse en conservant un bon taux d’humidité et une température plus basse. En hiver, c’est le contraire, ils protègent l’arbre des froids extrêmes en le maintenant quelques degrés plus élevés que la température ambiante», explique celui qui a développé la technologie et qui est maintenant propriétaire à 30 % de l’entreprise, JOHN KENDALL.
Le Frêne, le bouleau jaune, le noyer, de même que les chênes blancs et rouges sont autant d’essences de feuillus présents au Québec et pour lesquels les protecteurs d’arbres Freegro offrent un excellent rendement de croissance. Selon une étude réalisée en Estrie, le taux de survie des feuillus utilisant cet outil dépasse les 80 %, comparativement à 20 % en temps normal.
De plus, ces protecteurs sont réutilisables. Comme leur vie utile va de 13 à 15 ans, chacun peut être utilisé pour aider la croissance de 3 à 5 arbres. Ils sont aussi très faciles d’utilisation. L’entreprise offre d’ailleurs des formations d’une demi-journée pour les conseillers forestiers et les reboiseurs qui l’utilisent pour la première fois.
Notons que ces protecteurs d’arbres feuillus ont fait leurs preuves au Québec autour des années 2000 à 2005. Près de 450 000 d’entre eux ont été installés principalement par des propriétaires privés membres de groupements forestiers en Estrie, au bas du fleuve et en Gaspésie. «Comme nos protecteurs peuvent être réutilisés plusieurs fois, ils ont certainement aidé à la croissance de plus d’un million d’arbres au Québec», fait valoir M. Kendall.
La décision de M. Kendall de travailler à la foresterie en Afrique et le décès de la personne qui devait assurer sa relève ont toutefois fait en sorte que la production de protecteurs d’arbres a cessé pendant plusieurs années.
En 2019, l’implication de la première nation des Cowitchan a toutefois permis une relance des activités. Propriétaires à 70 % de l’entreprise Khowutzun Freegro Tree Shelters LLP, les Cowitchan ont relocalisé l’usine de Prince-Rupert à Duncan, sur l’Ile de Vancouver.
M. Kendall tient pour sa part à redonner en coup de main en matière de commercialisation, en particulier au Québec où il a de fortes racines. Celui-ci a fait ses études en foresterie à l’Université Laval et il s’exprime encore très bien en français. Il tient d’ailleurs à préciser qu’un site Internet bilingue sera bientôt mis en ligne. La technologie des protecteurs d’arbres Freegro a été développée ici grâce, notamment, à une machine à coudre créée par l’entreprise Automatex, de la région de Montréal.
Les producteurs forestiers québécois manifestent d’ailleurs un intérêt renouvelé pour ces protecteurs d’arbres feuillus. Ainsi, le Groupement forestier du Haut-Yamaska a déjà recommencé à les utiliser et la Société sylvicole Arthabaska-Drummond est aussi sur le point de le faire.
Dany Rousseau
L’entreprise de Colombie-Britannique utilise une technologie développée au Québec. Il s’agit d’un tissu de polyéthynèle à haute densité enroulé autour des tiges à l’aide de piquets de cèdre rouge. Facile d’installation, cette solution protège les plants contre les rongeurs et les cervidés, mais laisse passer la lumière et l’air dont les arbres ont besoin pour assurer leur croissance.
«Nos protecteurs présentent de nombreux avantages. En été, ils ont été conçus pour prévenir la sécheresse en conservant un bon taux d’humidité et une température plus basse. En hiver, c’est le contraire, ils protègent l’arbre des froids extrêmes en le maintenant quelques degrés plus élevés que la température ambiante», explique celui qui a développé la technologie et qui est maintenant propriétaire à 30 % de l’entreprise, JOHN KENDALL.
Le Frêne, le bouleau jaune, le noyer, de même que les chênes blancs et rouges sont autant d’essences de feuillus présents au Québec et pour lesquels les protecteurs d’arbres Freegro offrent un excellent rendement de croissance. Selon une étude réalisée en Estrie, le taux de survie des feuillus utilisant cet outil dépasse les 80 %, comparativement à 20 % en temps normal.
De plus, ces protecteurs sont réutilisables. Comme leur vie utile va de 13 à 15 ans, chacun peut être utilisé pour aider la croissance de 3 à 5 arbres. Ils sont aussi très faciles d’utilisation. L’entreprise offre d’ailleurs des formations d’une demi-journée pour les conseillers forestiers et les reboiseurs qui l’utilisent pour la première fois.
Notons que ces protecteurs d’arbres feuillus ont fait leurs preuves au Québec autour des années 2000 à 2005. Près de 450 000 d’entre eux ont été installés principalement par des propriétaires privés membres de groupements forestiers en Estrie, au bas du fleuve et en Gaspésie. «Comme nos protecteurs peuvent être réutilisés plusieurs fois, ils ont certainement aidé à la croissance de plus d’un million d’arbres au Québec», fait valoir M. Kendall.
La décision de M. Kendall de travailler à la foresterie en Afrique et le décès de la personne qui devait assurer sa relève ont toutefois fait en sorte que la production de protecteurs d’arbres a cessé pendant plusieurs années.
En 2019, l’implication de la première nation des Cowitchan a toutefois permis une relance des activités. Propriétaires à 70 % de l’entreprise Khowutzun Freegro Tree Shelters LLP, les Cowitchan ont relocalisé l’usine de Prince-Rupert à Duncan, sur l’Ile de Vancouver.
M. Kendall tient pour sa part à redonner en coup de main en matière de commercialisation, en particulier au Québec où il a de fortes racines. Celui-ci a fait ses études en foresterie à l’Université Laval et il s’exprime encore très bien en français. Il tient d’ailleurs à préciser qu’un site Internet bilingue sera bientôt mis en ligne. La technologie des protecteurs d’arbres Freegro a été développée ici grâce, notamment, à une machine à coudre créée par l’entreprise Automatex, de la région de Montréal.
Les producteurs forestiers québécois manifestent d’ailleurs un intérêt renouvelé pour ces protecteurs d’arbres feuillus. Ainsi, le Groupement forestier du Haut-Yamaska a déjà recommencé à les utiliser et la Société sylvicole Arthabaska-Drummond est aussi sur le point de le faire.
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