Changement de garde à la présidence
Je préside la FQCF depuis déjà deux ans. Je passe maintenant le relais à l’un de mes collègues du conseil d’administration.
J’ai été deux ans administrateur de la Fédération avant de devenir président. J’ai bien aimé mon expérience. Je ne me doutais pas cependant de tout le travail que cela représentait. Être président, c’est demandant. Il faut être disponible pour assister la directrice générale par qui transite tous les dossiers de la Fédération. En effet, elle doit pouvoir compter sur le soutien du président pour prendre des décisions rapides ou pour tester de nouvelles idées avant d’élargir le cercle. Il est aussi indispensable que le président soit au courant de tout ce qui se passe pour pouvoir analyser convenablement les options qui se présentent. Je vous avoue que c’est assez grisant de se sentir toujours au cœur de l’action.
Des représentations, il y en a eu pendant ma présidence! Les rencontres, les communiqués, les articles se sont multipliés en sylviculture pour la mise en place d’un nouveau système d’octroi de contrats et afin d’adapter les grilles de taux à la forte inflation et à l’explosion des prix du carburant. Un mémoire a été écrit et déposé à la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards. Des représentations ont été effectuées pour renouveler le Programme de modernisation des infrastructures en pépinières forestières. Ce n’est pas toujours facile, les gains ne sont pas souvent à la hauteur de nos espérances, mais il faut persévérer et ne jamais baisser les bras.
Il faut aussi écrire dans Le Monde forestier. J’avais toujours l’impression que nous venions de sortir le journal quand on m’invitait à écrire un autre éditorial. Celui-ci sera mon dernier. Je dirais qu’à travers mon expérience, ma plus grande révélation comme président a été de constater à quel point nous avons dans notre réseau des gens qui croient en la foresterie et dans notre modèle. Ce modèle qui fait que nos organisations sont des piliers incontournables de la vitalité des régions du Québec. Un modèle que nous devons mettre davantage à l’avant-scène dans les prochains mois.
Découragement
Je quitte la présidence dans une période de découragement général dans tout le secteur forestier. Je ne me rappelle pas d’avoir constaté un climat de démoralisation aussi palpable. Il faut dire que nous n’avons pas eu de bonnes nouvelles depuis un certain temps. Nous avons espéré la révision du régime forestier lors de l’annonce de monsieur Legault en juillet 2020, mais elle ne s’est jamais faite. Le gouvernement a plutôt choisi de faire de modifications à la marge, ce qui, somme toute, n’ont rien changé aux problèmes de fond. Il faudra trouver le moyen de convaincre les instances de la nécessité de changer les choses.
L’adaptation au nouveau système d’octroi de contrats de travaux sylvicoles et l’obtention de règles claires qui s’appliqueront d’ici le prochain recalcul vont demander beaucoup d’attention. Les comités sur la planification, autant en récolte qu’en sylviculture, devront être remis sur pied pour trouver des solutions aux problèmes persistants. Le dossier du caribou et celui de l’harmonisation vont également monopoliser une bonne partie du temps. Pour les pépinières, la mise en place d’un contingentement sera au cœur des préoccupations. Beaucoup de discussions nous attendent.
Reconnaissance
Je n’aurais jamais réussi à présider la FQCF sans tous les soutiens dont j’ai bénéficié. Cette reconnaissance va en premier à toute l’équipe de la Fédération qui met tout en œuvre pour me faciliter la tâche. Le président bénéficie d’un accompagnement qui lui permet de ne rien échapper. J’aimais l’équipe avant de devenir président, mais je l’apprécie encore davantage après l’avoir côtoyée.
Mes collègues du conseil d’administration ont aussi joué un rôle formidable et ont collaboré étroitement pendant et entre les rencontres du conseil d’administration. Un merci particulier aux deux vice-présidents, Benoit Houle-Bellerive et René Babin, qui m’ont été d’un grand support.
Je vais demeurer au conseil d'administration de la Fédération, mais j'ai dû me résoudre à laisser la présidence pour m'occuper prioritairement de la coopérative où je suis directeur général. J'ai bien aimé mon rôle de président et je remercie mes collègues de leur confiance. Je suis heureux de vous annoncer que Stéphane Gagnon prendra la relève. Je lui fais confiance et je vais lui offrir mon soutien.
J’ai été deux ans administrateur de la Fédération avant de devenir président. J’ai bien aimé mon expérience. Je ne me doutais pas cependant de tout le travail que cela représentait. Être président, c’est demandant. Il faut être disponible pour assister la directrice générale par qui transite tous les dossiers de la Fédération. En effet, elle doit pouvoir compter sur le soutien du président pour prendre des décisions rapides ou pour tester de nouvelles idées avant d’élargir le cercle. Il est aussi indispensable que le président soit au courant de tout ce qui se passe pour pouvoir analyser convenablement les options qui se présentent. Je vous avoue que c’est assez grisant de se sentir toujours au cœur de l’action.
Des représentations, il y en a eu pendant ma présidence! Les rencontres, les communiqués, les articles se sont multipliés en sylviculture pour la mise en place d’un nouveau système d’octroi de contrats et afin d’adapter les grilles de taux à la forte inflation et à l’explosion des prix du carburant. Un mémoire a été écrit et déposé à la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards. Des représentations ont été effectuées pour renouveler le Programme de modernisation des infrastructures en pépinières forestières. Ce n’est pas toujours facile, les gains ne sont pas souvent à la hauteur de nos espérances, mais il faut persévérer et ne jamais baisser les bras.
Il faut aussi écrire dans Le Monde forestier. J’avais toujours l’impression que nous venions de sortir le journal quand on m’invitait à écrire un autre éditorial. Celui-ci sera mon dernier. Je dirais qu’à travers mon expérience, ma plus grande révélation comme président a été de constater à quel point nous avons dans notre réseau des gens qui croient en la foresterie et dans notre modèle. Ce modèle qui fait que nos organisations sont des piliers incontournables de la vitalité des régions du Québec. Un modèle que nous devons mettre davantage à l’avant-scène dans les prochains mois.
Découragement
Je quitte la présidence dans une période de découragement général dans tout le secteur forestier. Je ne me rappelle pas d’avoir constaté un climat de démoralisation aussi palpable. Il faut dire que nous n’avons pas eu de bonnes nouvelles depuis un certain temps. Nous avons espéré la révision du régime forestier lors de l’annonce de monsieur Legault en juillet 2020, mais elle ne s’est jamais faite. Le gouvernement a plutôt choisi de faire de modifications à la marge, ce qui, somme toute, n’ont rien changé aux problèmes de fond. Il faudra trouver le moyen de convaincre les instances de la nécessité de changer les choses.
L’adaptation au nouveau système d’octroi de contrats de travaux sylvicoles et l’obtention de règles claires qui s’appliqueront d’ici le prochain recalcul vont demander beaucoup d’attention. Les comités sur la planification, autant en récolte qu’en sylviculture, devront être remis sur pied pour trouver des solutions aux problèmes persistants. Le dossier du caribou et celui de l’harmonisation vont également monopoliser une bonne partie du temps. Pour les pépinières, la mise en place d’un contingentement sera au cœur des préoccupations. Beaucoup de discussions nous attendent.
Reconnaissance
Je n’aurais jamais réussi à présider la FQCF sans tous les soutiens dont j’ai bénéficié. Cette reconnaissance va en premier à toute l’équipe de la Fédération qui met tout en œuvre pour me faciliter la tâche. Le président bénéficie d’un accompagnement qui lui permet de ne rien échapper. J’aimais l’équipe avant de devenir président, mais je l’apprécie encore davantage après l’avoir côtoyée.
Mes collègues du conseil d’administration ont aussi joué un rôle formidable et ont collaboré étroitement pendant et entre les rencontres du conseil d’administration. Un merci particulier aux deux vice-présidents, Benoit Houle-Bellerive et René Babin, qui m’ont été d’un grand support.
Je vais demeurer au conseil d'administration de la Fédération, mais j'ai dû me résoudre à laisser la présidence pour m'occuper prioritairement de la coopérative où je suis directeur général. J'ai bien aimé mon rôle de président et je remercie mes collègues de leur confiance. Je suis heureux de vous annoncer que Stéphane Gagnon prendra la relève. Je lui fais confiance et je vais lui offrir mon soutien.
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