Budget : des investissements supplémentaires en forêt privée
Au moment d’écrire ces lignes, le budget provincial vient tout juste d’être publié (12 mars). Vous comprendrez que je n’ai pas eu l’occasion d’obtenir des informations détaillées sur ce budget, mais je vais me risquer à fournir quelques lignes.
D’entrée de jeu, pour la forêt privée, le budget 2024-2025 est primordial, car plusieurs investissements annoncés dans les années passées prennent fin au 31 mars 2024. Dans ce contexte, Groupements forestiers Québec (GFQ) et ses partenaires ont mis beaucoup d’efforts afin de présenter les effets positifs de l’aménagement des forêts privées au Québec et l’avantage d’y consacrer plus de ressources. Lors de la consultation prébudgétaire, nous avons présenté un projet ambitieux afin notamment d’augmenter la résilience des forêts privées aux changements climatiques par l’aménagement durable, d’accroître la valeur des bois récoltés dans les forêts privées et de générer un montant supplémentaire en revenus fiscaux et parafiscaux aux différents paliers gouvernementaux.
À la lecture du mot du ministre des Finances, Éric Girard, je suis devenu relativement tendu, comme le contexte économique dans lequel nous sommes actuellement. Dans son discours, le ministre a qualifié son budget d’exigeant. « Aujourd’hui, j’ai la responsabilité de donner l’heure juste aux Québécois. Je vous présente ainsi le résultat d’un exercice d’équilibre entre les grandes ambitions socioéconomiques du Québec et le maintien d’un cadre financier responsable ». À la suite de ce passage, je me suis dit : des choix importants ont été réalisés par le gouvernement dans ce budget. Il pouvait donc s’agir d’un moment pivot pour l’aménagement des forêts privées au Québec.
Heureusement, j’ai trouvé rapidement la section trois du Plan budgétaire et constaté que la forêt n’a pas été oubliée. Dans le contexte où l’industrie forestière fait face à des défis importants, notamment en raison d’évènements météorologiques extrêmes, le gouvernement annonce 320 M$ sur cinq ans pour investir davantage dans les forêts québécoises. Pour la forêt privée, le gouvernement annonce notamment un investissement de 147 M$ pour poursuivre les investissements sylvicoles afin de soutenir l’approvisionnement des usines de transformation du bois. D’autres annonces exerceront certainement une influence positive sur l’environnement d’affaires des propriétaires forestiers et je verrai à obtenir des informations supplémentaires du gouvernement avant de trop m’avancer dans cet éditorial.
De façon générale, ce budget ne permettra pas de réaliser le projet ambitieux présenté au ministère de Finances en consultation prébudgétaire. Toutefois, il a l’avantage d’offrir une prévisibilité budgétaire sur cinq ans, ce qui est presque inhabituel dans notre secteur. Il est important de souligner le travail de la ministre des Ressources naturelles et de Forêts, Maïté Blanchette Vézina, ainsi que de son équipe dans ce dossier. Pour une rare occasion, les propriétaires forestiers auront un levier de base prévisible pour aménager la forêt de façon durable dans les cinq prochaines années.
Considérant qu’il y a d’autres leviers possibles afin de favoriser l’aménagement durable des forêts privées, je suis satisfait du message lancé par le gouvernement dans son budget 2024-2025. GFQ aura encore du pain sur la planche afin de trouver des leviers publics ou privés. D’ailleurs, dans les prochaines semaines, le plan nature du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs devrait être publié et nous sommes impatients de connaître le niveau d’implication des propriétaires de boisés dans sa mise en œuvre. L'aménagement forestier durable est un outil de prédilection pour soutenir l’approvisionnement des usines de transformation du bois, mais aussi pour diminuer la vulnérabilité des forêts aux changements climatiques.
D’entrée de jeu, pour la forêt privée, le budget 2024-2025 est primordial, car plusieurs investissements annoncés dans les années passées prennent fin au 31 mars 2024. Dans ce contexte, Groupements forestiers Québec (GFQ) et ses partenaires ont mis beaucoup d’efforts afin de présenter les effets positifs de l’aménagement des forêts privées au Québec et l’avantage d’y consacrer plus de ressources. Lors de la consultation prébudgétaire, nous avons présenté un projet ambitieux afin notamment d’augmenter la résilience des forêts privées aux changements climatiques par l’aménagement durable, d’accroître la valeur des bois récoltés dans les forêts privées et de générer un montant supplémentaire en revenus fiscaux et parafiscaux aux différents paliers gouvernementaux.
À la lecture du mot du ministre des Finances, Éric Girard, je suis devenu relativement tendu, comme le contexte économique dans lequel nous sommes actuellement. Dans son discours, le ministre a qualifié son budget d’exigeant. « Aujourd’hui, j’ai la responsabilité de donner l’heure juste aux Québécois. Je vous présente ainsi le résultat d’un exercice d’équilibre entre les grandes ambitions socioéconomiques du Québec et le maintien d’un cadre financier responsable ». À la suite de ce passage, je me suis dit : des choix importants ont été réalisés par le gouvernement dans ce budget. Il pouvait donc s’agir d’un moment pivot pour l’aménagement des forêts privées au Québec.
Heureusement, j’ai trouvé rapidement la section trois du Plan budgétaire et constaté que la forêt n’a pas été oubliée. Dans le contexte où l’industrie forestière fait face à des défis importants, notamment en raison d’évènements météorologiques extrêmes, le gouvernement annonce 320 M$ sur cinq ans pour investir davantage dans les forêts québécoises. Pour la forêt privée, le gouvernement annonce notamment un investissement de 147 M$ pour poursuivre les investissements sylvicoles afin de soutenir l’approvisionnement des usines de transformation du bois. D’autres annonces exerceront certainement une influence positive sur l’environnement d’affaires des propriétaires forestiers et je verrai à obtenir des informations supplémentaires du gouvernement avant de trop m’avancer dans cet éditorial.
De façon générale, ce budget ne permettra pas de réaliser le projet ambitieux présenté au ministère de Finances en consultation prébudgétaire. Toutefois, il a l’avantage d’offrir une prévisibilité budgétaire sur cinq ans, ce qui est presque inhabituel dans notre secteur. Il est important de souligner le travail de la ministre des Ressources naturelles et de Forêts, Maïté Blanchette Vézina, ainsi que de son équipe dans ce dossier. Pour une rare occasion, les propriétaires forestiers auront un levier de base prévisible pour aménager la forêt de façon durable dans les cinq prochaines années.
Considérant qu’il y a d’autres leviers possibles afin de favoriser l’aménagement durable des forêts privées, je suis satisfait du message lancé par le gouvernement dans son budget 2024-2025. GFQ aura encore du pain sur la planche afin de trouver des leviers publics ou privés. D’ailleurs, dans les prochaines semaines, le plan nature du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs devrait être publié et nous sommes impatients de connaître le niveau d’implication des propriétaires de boisés dans sa mise en œuvre. L'aménagement forestier durable est un outil de prédilection pour soutenir l’approvisionnement des usines de transformation du bois, mais aussi pour diminuer la vulnérabilité des forêts aux changements climatiques.
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