Bourse ou forêt : où se trouve le vrai rendement ?

Lors d’un récent dîner de famille, mon père, fidèle à lui-même, a animé la discussion avec un de ses sujets de prédilection : la bourse. Depuis plus d’un an, il nous vante les rendements impressionnants de ses placements. Ce week-end, son enthousiasme semblait s’être estompé.
De mon côté, j’ai « investi » récemment dans une terre à bois. Pour moi, ce n’est pas seulement une question de rendement financier, mais également un engagement envers un écosystème vivant, aménageable et porteur de multiples usages. Je doute que mon père éprouve autant de satisfaction devant son écran que moi en pleine forêt. Alors, entre la bourse et la forêt, qui fait réellement le bon choix ? Une saine compétition père-fils s’impose !
Si l’on considère le court terme, la bourse a souvent l’avantage. Elle peut générer des rendements impressionnants, mais elle est aussi soumise à une volatilité importante. En période de crise, ce qui paraissait être une valeur sûre peut fondre en quelques jours. En revanche, une forêt bien gérée assure une croissance constante et progressive, avec des rendements plus prévisibles et une faible exposition aux aléas économiques mondiaux. Investir en bourse, c’est accepter une certaine dose d’incertitude. Investir en forêt, c’est bâtir un patrimoine durable qui se bonifie avec le temps.
Le risque de crise boursière est bien réel. L’administration américaine actuelle, par exemple, joue un rôle dans l’incertitude des marchés. Difficile de prévoir ce qui adviendra, mais il est indéniable que l’instabilité a un impact direct sur la valeur des actions. De mon côté, j’ai rapidement fait valoir à mon père que la valeur des terres forestières est bien moins exposée aux fluctuations économiques. Cela dit, il faut reconnaître que le prix du bois et les dynamiques du marché peuvent avoir un impact sur la valeur de la terre. La gestion des ressources peut avoir un impact considérable sur la valorisation d’un territoire. Une planification rigoureuse est donc essentielle pour maximiser le rendement à long terme.
Le rendement d’une forêt privée repose sur plusieurs éléments. La croissance forestière varie selon les essences et les pratiques sylvicoles, avec un potentiel intéressant pour certaines espèces. Le prix du bois dépend du marché, mais historiquement, la valeur du bois d’œuvre reste solide. En parallèle, d’autres sources de revenus peuvent compléter les gains, comme la vente de bois de chauffage, l’aménagement d’une érablière ou la location des terres pour la chasse. Enfin, la valeur foncière d’un boisé tend à augmenter avec la demande croissante pour les espaces naturels et privés.
Nous avons tous intérêt à soutenir une industrie de transformation du bois dynamique et compétitive. Comme mon président et collègue M. Bernier l’a souligné, l’un des enjeux majeurs est de renforcer les liens entre producteurs et transformateurs pour favoriser une transformation locale plus intégrée, qui apporte une plus grande valeur aux communautés et soutient l’économie régionale. Nous devons aussi profiter de cette période pour moderniser nos pratiques. Il est nécessaire de promouvoir davantage l’adoption des nouvelles technologies et d’encourager les pratiques sylvicoles innovantes. L’essor de la foresterie augmentée – intégrant la numérisation et la gestion intelligente des ressources – doit devenir un levier central de notre développement économique.
Alors, qui a raison entre mon père et moi ? Tout dépend de l’horizon d’investissement et du profil de l’investisseur. La bourse offre des rendements potentiellement élevés, mais expose l’investisseur à des fluctuations imprévisibles. La forêt, en revanche, procure un rendement stable, avec l’avantage supplémentaire d’un contact direct avec la nature et d’une valorisation continue de son capital.
Au final, la meilleure stratégie est sans doute de combiner les deux : investir en bourse pour profiter des opportunités du marché et posséder une forêt pour sécuriser son patrimoine tout en participant activement au développement durable. Entre un écran d’ordinateur et une promenade dans les bois, mon choix est fait. Et vous ?
De mon côté, j’ai « investi » récemment dans une terre à bois. Pour moi, ce n’est pas seulement une question de rendement financier, mais également un engagement envers un écosystème vivant, aménageable et porteur de multiples usages. Je doute que mon père éprouve autant de satisfaction devant son écran que moi en pleine forêt. Alors, entre la bourse et la forêt, qui fait réellement le bon choix ? Une saine compétition père-fils s’impose !
Si l’on considère le court terme, la bourse a souvent l’avantage. Elle peut générer des rendements impressionnants, mais elle est aussi soumise à une volatilité importante. En période de crise, ce qui paraissait être une valeur sûre peut fondre en quelques jours. En revanche, une forêt bien gérée assure une croissance constante et progressive, avec des rendements plus prévisibles et une faible exposition aux aléas économiques mondiaux. Investir en bourse, c’est accepter une certaine dose d’incertitude. Investir en forêt, c’est bâtir un patrimoine durable qui se bonifie avec le temps.
Le risque de crise boursière est bien réel. L’administration américaine actuelle, par exemple, joue un rôle dans l’incertitude des marchés. Difficile de prévoir ce qui adviendra, mais il est indéniable que l’instabilité a un impact direct sur la valeur des actions. De mon côté, j’ai rapidement fait valoir à mon père que la valeur des terres forestières est bien moins exposée aux fluctuations économiques. Cela dit, il faut reconnaître que le prix du bois et les dynamiques du marché peuvent avoir un impact sur la valeur de la terre. La gestion des ressources peut avoir un impact considérable sur la valorisation d’un territoire. Une planification rigoureuse est donc essentielle pour maximiser le rendement à long terme.
Le rendement d’une forêt privée repose sur plusieurs éléments. La croissance forestière varie selon les essences et les pratiques sylvicoles, avec un potentiel intéressant pour certaines espèces. Le prix du bois dépend du marché, mais historiquement, la valeur du bois d’œuvre reste solide. En parallèle, d’autres sources de revenus peuvent compléter les gains, comme la vente de bois de chauffage, l’aménagement d’une érablière ou la location des terres pour la chasse. Enfin, la valeur foncière d’un boisé tend à augmenter avec la demande croissante pour les espaces naturels et privés.
Nous avons tous intérêt à soutenir une industrie de transformation du bois dynamique et compétitive. Comme mon président et collègue M. Bernier l’a souligné, l’un des enjeux majeurs est de renforcer les liens entre producteurs et transformateurs pour favoriser une transformation locale plus intégrée, qui apporte une plus grande valeur aux communautés et soutient l’économie régionale. Nous devons aussi profiter de cette période pour moderniser nos pratiques. Il est nécessaire de promouvoir davantage l’adoption des nouvelles technologies et d’encourager les pratiques sylvicoles innovantes. L’essor de la foresterie augmentée – intégrant la numérisation et la gestion intelligente des ressources – doit devenir un levier central de notre développement économique.
Alors, qui a raison entre mon père et moi ? Tout dépend de l’horizon d’investissement et du profil de l’investisseur. La bourse offre des rendements potentiellement élevés, mais expose l’investisseur à des fluctuations imprévisibles. La forêt, en revanche, procure un rendement stable, avec l’avantage supplémentaire d’un contact direct avec la nature et d’une valorisation continue de son capital.
Au final, la meilleure stratégie est sans doute de combiner les deux : investir en bourse pour profiter des opportunités du marché et posséder une forêt pour sécuriser son patrimoine tout en participant activement au développement durable. Entre un écran d’ordinateur et une promenade dans les bois, mon choix est fait. Et vous ?
Dernière édition
Février 2025
