À quoi s’attendre?
Dans le cadre de la récente campagne électorale nous avions adressé une série de question aux principaux partis politiques. Nous avions également publié nos attentes vis-à-vis cette élection. Mais la forêt n’a vraisemblablement pas été au centre des enjeux considérant le peu de place médiatique que celle-ci a occupé. Maintenant que nous connaissons quel parti sera au pouvoir pour les quatre prochaines années, que pouvons-nous prévoir pour nos organisations, nos travailleurs et nos régions?
<strong>Le fameux régime forestier</strong>
De l’aveux même du ministre sortant, PIERRE DUFOUR, « le système n'est pas mauvais en tout et partout, mais il doit continuer à évoluer. » C’est du moins que nous pouvions-nous lire dans un article de La Presse Plus (30 septembre 2022). Évoluer! Notre première demande pourrait se voir considérée, faire évoluer le régime forestier actuel. Mais, nous rendrons-nous à un niveau d’évolution où l’imputabilité, la prévisibilité et la décentralisation seront des éléments centraux?
<strong>La sylviculture </strong>
Nous avions invité les partis politiques à s’engager à investir dans la sylviculture de manière à augmenter la possibilité forestière, à stimuler l’utilisation du bois en remplacement de matériaux dont l’empreinte environnementale est importante et à capter plus de carbone pour lutter contre les changements climatiques. Pourrons-nous voir se concrétiser une réelle reconnaissance de ce que la sylviculture peut apporter à notre société? La Coalition avenir Québec (CAQ) nous répondait que « La sylviculture et l’aménagement forestier peuvent certes être contributifs à la lutte aux changements climatiques » et qu’elle « verra à augmenter ses efforts dans la lutte aux changements climatiques dans un second mandat ». Pouvons-nous y voir un signe?
À l’occasion du Congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), FRANÇOIS LEGAULT a annoncé : « si la CAQ est réélue, on va investir 120 M$ dans le prochain mandat pour appuyer le secteur forestier. On va ajouter 60 M$ pour doubler le financement du programme Innovation Bois pour des produits, des technologies et des procédés innovants dans l’industrie forestière. Et 60 M$ de plus en sylviculture pour planter des arbres. » Il ne faudra pas seulement planter des arbres, mais aussi s’assurer que ceux qui ont déjà été plantés puissent croître convenablement par différents types de travaux d’éducation. Mais attardons-nous sur l’annonce, c’est un bon début si ces montants deviennent récurrents.
La Stratégie nationale de production de bois n’a pas encore fait naître des gestes concrets. Cet investissement pourra-t-il être un premier signe tangible que la stratégie n’était pas seulement un vœu et que l’État désire réellement mettre la sylviculture au centre d’un projet porteur?
<strong>La Main d’œuvre</strong>
Le secteur forestier, comme plusieurs secteurs d’activités, est réellement affecté par la disponibilité de la main d’œuvre. Et quand on aborde le sujet de la main d’œuvre, on ne peut passer à côté de l’immigration comme l’une des solutions. Même si le sujet a été discuté en campagne électorale sous des angles d’inquiétudes, nous avons besoin de travailleurs. Si nous misons sur la qualité de l’intégration des nouveaux arrivants, nous assurons la pérennité et le succès de cette démarche et cela, peu importe le seuil d’immigrants que le gouvernement imposera.
La FQCF demandait aussi de faciliter l’accès des coopératives forestières au Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET) en obtenant les mêmes privilèges pour les travailleurs étrangers temporaires saisonniers du secteur forestier que ceux du Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS). Ce type de travailleur répondrait aux besoins saisonniers de notre secteur.
<strong>Notre modèle d’affaires - Les coopératives forestières</strong>
En mettant en valeur les ressources du territoire, nous jouons un rôle essentiel dans la vitalité sociale et économique des régions. En effet, les coopératives forestières offrent une expertise et une formule adaptées pour assurer une vision durable du développement forestier. Elles favorisent la prise en charge collective en réponse aux besoins et contribuent à la conservation de la propriété québécoise, tout en augmentant le sentiment d'appartenance des individus à leur collectivité. C'est donc en appuyant ces entreprises humaines et ancrées localement que nous contribuons à créer un Québec plus juste et diversifié qui répond par le collectif aux besoins de tous. Ne serait-ce pas un bon « timing » de reconnaitre ce modèle dans une révision ou évolution de notre régime forestier?
En terminant, au moment d’écrire ces lignes, les ministres qui composeront le prochain gouvernement n’étaient pas encore connus. Peu importe qui seront nommés, nous serons toujours disposés à collaborer pour améliorer le système en place. En espérant que les élus auront également le désir de collaborer!
<strong>Le fameux régime forestier</strong>
De l’aveux même du ministre sortant, PIERRE DUFOUR, « le système n'est pas mauvais en tout et partout, mais il doit continuer à évoluer. » C’est du moins que nous pouvions-nous lire dans un article de La Presse Plus (30 septembre 2022). Évoluer! Notre première demande pourrait se voir considérée, faire évoluer le régime forestier actuel. Mais, nous rendrons-nous à un niveau d’évolution où l’imputabilité, la prévisibilité et la décentralisation seront des éléments centraux?
<strong>La sylviculture </strong>
Nous avions invité les partis politiques à s’engager à investir dans la sylviculture de manière à augmenter la possibilité forestière, à stimuler l’utilisation du bois en remplacement de matériaux dont l’empreinte environnementale est importante et à capter plus de carbone pour lutter contre les changements climatiques. Pourrons-nous voir se concrétiser une réelle reconnaissance de ce que la sylviculture peut apporter à notre société? La Coalition avenir Québec (CAQ) nous répondait que « La sylviculture et l’aménagement forestier peuvent certes être contributifs à la lutte aux changements climatiques » et qu’elle « verra à augmenter ses efforts dans la lutte aux changements climatiques dans un second mandat ». Pouvons-nous y voir un signe?
À l’occasion du Congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), FRANÇOIS LEGAULT a annoncé : « si la CAQ est réélue, on va investir 120 M$ dans le prochain mandat pour appuyer le secteur forestier. On va ajouter 60 M$ pour doubler le financement du programme Innovation Bois pour des produits, des technologies et des procédés innovants dans l’industrie forestière. Et 60 M$ de plus en sylviculture pour planter des arbres. » Il ne faudra pas seulement planter des arbres, mais aussi s’assurer que ceux qui ont déjà été plantés puissent croître convenablement par différents types de travaux d’éducation. Mais attardons-nous sur l’annonce, c’est un bon début si ces montants deviennent récurrents.
La Stratégie nationale de production de bois n’a pas encore fait naître des gestes concrets. Cet investissement pourra-t-il être un premier signe tangible que la stratégie n’était pas seulement un vœu et que l’État désire réellement mettre la sylviculture au centre d’un projet porteur?
<strong>La Main d’œuvre</strong>
Le secteur forestier, comme plusieurs secteurs d’activités, est réellement affecté par la disponibilité de la main d’œuvre. Et quand on aborde le sujet de la main d’œuvre, on ne peut passer à côté de l’immigration comme l’une des solutions. Même si le sujet a été discuté en campagne électorale sous des angles d’inquiétudes, nous avons besoin de travailleurs. Si nous misons sur la qualité de l’intégration des nouveaux arrivants, nous assurons la pérennité et le succès de cette démarche et cela, peu importe le seuil d’immigrants que le gouvernement imposera.
La FQCF demandait aussi de faciliter l’accès des coopératives forestières au Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET) en obtenant les mêmes privilèges pour les travailleurs étrangers temporaires saisonniers du secteur forestier que ceux du Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS). Ce type de travailleur répondrait aux besoins saisonniers de notre secteur.
<strong>Notre modèle d’affaires - Les coopératives forestières</strong>
En mettant en valeur les ressources du territoire, nous jouons un rôle essentiel dans la vitalité sociale et économique des régions. En effet, les coopératives forestières offrent une expertise et une formule adaptées pour assurer une vision durable du développement forestier. Elles favorisent la prise en charge collective en réponse aux besoins et contribuent à la conservation de la propriété québécoise, tout en augmentant le sentiment d'appartenance des individus à leur collectivité. C'est donc en appuyant ces entreprises humaines et ancrées localement que nous contribuons à créer un Québec plus juste et diversifié qui répond par le collectif aux besoins de tous. Ne serait-ce pas un bon « timing » de reconnaitre ce modèle dans une révision ou évolution de notre régime forestier?
En terminant, au moment d’écrire ces lignes, les ministres qui composeront le prochain gouvernement n’étaient pas encore connus. Peu importe qui seront nommés, nous serons toujours disposés à collaborer pour améliorer le système en place. En espérant que les élus auront également le désir de collaborer!
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